Depuis le 12 mars dernier, il n’est plus obligatoire de présenter un motif impérieux pour s’envoler vers sept pays où la situation sanitaire est maintenant sous contrôle.

C’est enfin la fin des motifs impérieux pour voyager vers certains pays en dehors de l’Union européenne ! Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a annoncé le 12 mars dernier que les déplacements vers sept pays où la situation sanitaire est relativement sous contrôle ne sont maintenant plus soumis à la présentation d’un motif impérieux.

Sept pays font exceptions à la règle

Cinq semaines après la mise en place de motifs impérieux pour les déplacements hors de l’espace européen, ce régime est amendé pour tenir compte de l’évolution épidémique internationale.

Australien Sydney-1

Dans un publié le vendredi 12 mars dernier, il est mentionné qu’il n’est plus nécessaire de justifier d’un motif impérieux pour les déplacements en provenance ou vers l’Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, la Nouvelle Zélande, le Royaume-Uni et Singapour, « du fait de la diffusion très large du variant britannique en France et de la situation sanitaire spécifique de ces pays. »

Pour les déplacements vers et depuis ces pays, les autres restrictions à la circulation restent toutefois en vigueur : la présentation d’un test PCR négatif de moins de 72 heures avant le départ, notamment, reste nécessaire.

Bien entendu, il ne faut pas oublier qu’il reste important de regarder quelles sont les conditions d’entrée des sept pays où il est maintenant possible de se rendre sans motif impérieux. Ce n’est pas parce que la France accepte les déplacements vers ces destinations que ces destinations acceptent les voyageurs. L’Australie et la Nouvelle-Zélande, notamment, ont toujours leurs frontières fermées, tandis que le Japon a de strictes mesures d’entrée. Le pays a récemment annoncé limiter le nombre de passagers à l’arrivée à 100 par vol.

Les voyages toujours déconseillés

Certes, l’obligation de présenter un motif impérieux pour se déplacer vers sept pays est maintenant abolie, mais le ministère rappelle qu’il « reste fortement conseillé de limiter au maximum les déplacements internationaux. »

« Une stricte limitation des déplacements s’impose pour ralentir la progression de l’épidémie dans le monde, du fait de la circulation très active du virus de COVID-19 et de ses variants. Dès lors, tout déplacement international – depuis l’étranger vers la France et de France vers l’étranger – est totalement et strictement déconseillé jusqu’à nouvel ordre. »

Ministère de l’Europe et des affaires étrangères

Selon le ministère de l’Europe et des affaires étrangères, « compte-tenu du caractère imprévisible et de l’évolution rapide de la pandémie ainsi que des mesures prises par les États partout dans le monde, avec un délai très court, pour limiter la circulation des voyageurs », les voyages internationaux sont toujours très risqués.

L’abolition des motifs impérieux en bref

L’obligation de présenter un motif impérieux pour rentrer en France est suspendue depuis le 12 mars prochain, mais elle est toujours en vigueur pour les déplacements vers la majorité des pays en dehors de l’Union européenne. Seuls sept pays ne sont maintenant plus soumis à la présentation d’un motif impérieux : l’Australie, la Corée du Sud, Israël, le Japon, la Nouvelle Zélande, le Royaume-Uni et Singapour. Est-ce la présomption d’un retour vers la normalité ?

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Auteur

Membre de la rédaction depuis janvier 2020, Vicky Moreau est aujourd'hui directrice des contenus. Originaire de Montréal, mais ayant vécu en France et en Belgique pendant de nombreuses années, la francophonie et les voyages n'ont plus aucun secret pour elle.

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