L’État donnera 300 millions d’euros aux aéroports français, afin de prendre en charge leurs dépenses liées à la bonne mise en place de mesures d’hygiène strictes.

Afin que les aéroports soient en mesure de mettre en place et de faire respecter les consignes sanitaires visant à empêcher la propagation du coronavirus, l’État français leur versera 300 millions d’euros.

L’État va mettre en place 300 millions d’euros d’avances

Le ministère des Transports français a mentionné dans un communiqué que, « dans le cadre du projet de loi de finances rectificative, l’État va mettre en place 300 millions d’euros d’avances afin de prendre en charge les dépenses régaliennes des aéroports et ainsi éviter tout impact au sortir de la crise du Covid-19 pour les compagnies aériennes. »

Cette avance permettra à tous les aéroports de pouvoir mettre en place des mesures sanitaires strictes. À l’heure actuelle, l’aéroport de Nice-Côte d’Azur et Paris-Charles de Gaulle comptent parmi ceux ayant mis en place des mesures plus strictes.

Paris-Charles de Gaulle a entre autres mis au point des caméras thermiques pour prendre la température de tous les passagers internationaux, afin d’intercepter ceux qui pourraient être considérés comme à risque.

Paris-Charles de Gaulle

L’avance de 300 millions d’euros permettra aux petits aéroports d’avoir les mêmes moyens financer et de pouvoir adopter des mesures sanitaires similaires.

Parmi les mesures sanitaires les plus importantes se retrouvent le port du masque obligatoire, la mise en place de plexiglas pour protéger les employés, le nettoyage renforcé des équipements et le renforcement des mesures de distanciation sociale aux différentes étapes du parcours des passagers.

L’Union des aéroports français réclamait de l’aide

Le 25 mai dernier, l’Union des aéroports français (UAF) avait demandé que de l’aide d’État soit offerte aux aéroports français pour garantir le coût des missions de sûreté et de sécurité.

« Sans aide, les aéroports seront dans l’incapacité d’assurer dans les prochaines semaines le paiement des sociétés de sûreté, et par conséquent le redémarrage du trafic », avait déclaré l’UAF dans un communiqué.

Selon l’UAT le déficit causé par la crise sanitaire risquait « une augmentation insoutenable de la taxe d’aéroport et une dégradation très forte de la compétitivité des aéroports français face à la concurrence » des autres aéroports européens.

Le gouvernement a donc cédé à la demande de l’UAT et a décidé d’assumer sur son budget le coût du financement de l’implantation de mesures d’hygiène strictes.

L’aide d’État aux aéroports français en bref

Alors qu’Air France ainsi que de nombreuses autres compagnies aériennes se sont récemment vus offrir de l’aide d’État, il va de soi que les aéroports reçoivent également leur part, afin que les opérations aériennes puissent reprendre sans embûche et que la sécurité des passagers ne soit pas mise à risque.

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Auteur

Il fut un temps où Max était plus souvent assis dans un avion que dans le tram, alors il a décidé de commencer à écrire pour expliquer à tous comment gagner des miles pour voyager sans se ruiner.

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