Afin de ralentir la propagation du coronavirus, les restrictions sur les déplacements à l’intérieur de l’UE seront renforcées. Des zones à haut risque ont maintenant été désignées.

En Europe, la discussion sur le renforcement des contrôles à l’entrée et la fermeture éventuelle des frontières domine les actualités. Récemment, la Commission européenne a désigné de nouveaux pays comme étant des zones à haut risque et recommande d’éviter tout déplacement dans ces régions. Une vue d’ensemble.

Dix pays de l’UE sont concernés

Les voyages intra-européens seront encore plus limités. Lors du dernier Conseil européen consacré à la crise sanitaire, plusieurs États membres se sont mis d’accord sur le fait qu’il fallait recommander aux voyageurs d’éviter tout déplacement dans les zones à haut risque.

« Tous les déplacements inutiles, en particulier à destination et en provenance de zones à haut risque, doivent être découragés jusqu’à ce que la situation épidémiologique se soit considérablement améliorée. »

Didier Reynders, commissaire à la Justice

Certaines régions particulièrement contaminées seraient donc définies par une nouvelle couleur, le rouge foncé. Cette disposition éviterait la fermeture des frontières intraeuropéennes, une mesure extrême qui mettrait à mal le marché intérieur.

Selon la Commission européenne, pour qu’un pays soit considéré comme une zone à haut risque (et qu’il soit ainsi défini par le rouge foncé), il devrait compter 500 infections pour 100 000 habitants. Voici les dix États membres ayant atteint cette échelle :

  • Espagne
  • Estonie
  • Lettonie
  • Lituanie
  • Irlande
  • Malte
  • Pays-Bas
  • Suède
  • Slovaquie
  • République tchèque

La Commission européenne propose que les voyageurs en provenance de ces zones à haut risque présentent un test PCR négatif, réalisé 72 heures avant leur départ. Ces tests obligatoires pourraient être combinés avec une quarantaine de 14 jours.

Il est toutefois important de noter qu’à l’heure actuelle, il ne s’agit que d’une recommandation.

La Belgique est-elle allée trop loin ?

Un certain nombre de pays, dont la France et les Pays-Bas, ont déjà renforcé leurs contrôles aux frontières et les entrées sont parfois soumises à une quarantaine allant de sept à quatorze jours.

La Belgique est même allée plus loin en interdisant tout voyage touristique et non essentiel il y a quelques jours. Cependant, certains États membres doutent de la légalité de l’interdiction imposée par la Belgique.

« On ne peut pas empêcher les États membres de prendre des mesures au jour le jour. Si un État va au-delà des recommandations, nous demandons qu’il y ait une explication sur le caractère proportionné, nécessaire et non discriminatoire de ces mesures. »

Didier Reynders, commissaire à la Justice

Un test PCR est demandé au retour en France

Emmanuel Macron a récemment annoncé l’introduction d’une obligation de présenter un test PCR réalisé 72 heures avant de se rendre en France pour l’ensemble des voyageurs européens, qu’un pays soit considéré comme à haut risque ou non. Il est donc recommandé aux voyageurs d’être prudents et attentifs, car il est dit qu’il y aura maintenant un contrôle plus strict aux frontières. Non seulement aériennes et maritimes, mais également terrestres. 

Il est à noter que les voyageurs se déplaçant pour des motifs dits essentiels ne sont pas concernés par cette nouvelle mesure. Les travailleurs frontaliers et le transport terrestre seront donc exemptés de cette obligation.

Les recommandations de la Commission européenne en bref

Afin de se protéger contre les nouveaux variants du coronavirus, certains pays – comme la France – ont déjà renforcé leurs conditions d’entrée. Toutefois, afin que les États membres uniformisent leurs stratégies de lutte contre le coronavirus, la Commission européenne a soumis une proposition prévoyant une nouvelle catégorie de zones à haut risque à partir d’une incidence de plus de 500 infections pour 100 000 habitants.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter toutes les actualités sur la France, l’hôtellerie de luxe, les voyages et le tourisme, ainsi que le tourisme durable.

Auteur

Jamais bien loin de la mer, Julia est passionnée d'endroits exotiques et de plages blanches. Lorsqu'elle n'étudie pas la gestion du tourisme à Berlin, elle aime se détendre au soleil ou faire de la planche à voile.

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