Dès que le confinement a été levé, j’ai mis le cap sur l’une des plus belles régions de France : la Côte d’Azur. D’un voyage en van à un séjour en hôtel de luxe, je vous révèle mon carnet de voyage.

Lorsque le déconfinement a débuté, au début du mois de mai, j’ai soudainement été épris d’un enthousiasme brûlant. Rien n’arrivait à étancher ma soif de voyages. Ma soif d’aventures. Ma valise me regardait avec un regard des plus languissants et mes publicités ciblées ne me parlaient que des plages de la Côte d’Azur. N’ayant pas voyagé depuis plusieurs mois, le déconfinement s’est présentée comme étant l’excuse idéale pour remplir mes sacs et mettre le cap sur la Côte d’Azur. Retour sur trois semaines de rêve passées sur le littoral azuréen.

Voyage en van

En ce printemps de fin de confinement, j’ai décidé de troquer le luxe pour l’aventure. Après avoir vu plusieurs de mes vols se faire annuler au cours des derniers mois et en raison d’une situation sanitaire instable, j’ai décidé de voyager de la façon la plus sécuritaire qui soit : en van. Jamais auparavant je n’avais voyagé de la sorte. En temps normal, je préfère le confort des hôtels aux installations archaïques. Mais situation sanitaire exceptionnelle oblige, j’ai revu mes habitudes. Mon copain et moi avons donc décidé de louer un van et de mettre le cap sur le littoral azuréen, et ce avec aucun itinéraire précis en tête. 

Avant de partir, je n’avais aucune idée d’en quoi je me lançais. J’avais fait quelques recherches en ligne – à savoir où se garer, comment dormir en toute sécurité et comment conserver des aliments frais -, mais rien de plus. Je partais donc les yeux fermés. Je rêvais d’aventures, après tout. Non ?

Aujourd’hui, alors que je suis de retour dans le doux confort de mon appartement, je peux vous dire que je rêve encore de ces trois dernières semaines. Moi qui craignais l’inconfort causé par la petitesse de notre van, j’ai bien vite compris que je n’avais pas besoin d’autant d’espaces que ce que je croyais. Je me suis bien vite habituée aux contraintes de superficie. Nous avions tout ce dont nous avons besoin : une cuisinière à gaz, un frigo rechargeable, un matelas des plus confortables ainsi que des batteries solaires.

Heureusement pour nous, les touristes étaient peu nombreux. Nous n’avons donc jamais eu besoin de réserver quoi que ce soit à l’avance. Il y avait suffisamment de place partout où nous nous sommes arrêtés. En plein été, cependant, je pense que de voyager sans itinéraire précis devient un peu plus compliqué. À en croire ce que plusieurs personnes m’ont dit, il vaut mieux de réserver avant de prendre la route.

Séjour à La Villa Mauresque

Lorsque nous en avons eu marre des terrains de camping, nous avons décidé d’aller passer une nuit à l’hôtel, question de nous rafraîchir un peu. Il faut dire que le choix s’est avéré plutôt restreint, car la majorité des hôtels étaient encore fermés. La plupart des établissements de la région ouvraient leurs portes le 19 mai. Notre choix s’est donc arrêté sur La Villa Mauresque, un hôtel cinq étoiles situé en bord de mer à Saint-Raphaël. Après avoir effectué quelques recherches, j’ai vu que l’hôtel comptait quelques chambres avec jacuzzi privatif offrant une vue à couper le souffle sur la Méditerranée. Le choix n’a donc pas été difficile – nous nous y sommes rapidement dirigés.

Je dois dire que j’ai bien aimé mon séjour à La Villa Mauresque. Le resort est magnifique et l’espace bien-être plutôt important. Nous avons pu profiter de la piscine extérieure ainsi que des transats installés sur la plage privée. Nous avons même pu emprunter un kayak afin d’aller passer quelques heures sur la mer. Quant à l’attention du personnel, il a été impeccable.

Je n’ai seulement été déçue que par certaines installations de la chambre qui se voulaient obsolètes ainsi que la gastronomie, mais j’y reviendrai plus tard lorsque je rédigerai mon avis complet sur l’hôtel.

De Saint Tropez au Parc national des Calanques

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne m’étais jamais rendue près du Golfe de Saint-Tropez. Ayant vécu à Marseille, j’ai passé la majeure partie de mon temps à explorer le Parc national des Calanques ou la Camargue. Jamais je n’avais mis les pieds plus à l’Est. En quête de terres nouvelles, nous avons donc décidé d’aller explorer la région du Golfe de Saint-Tropez. De Ramatuelle à Saint-Tropez en passant par la Croix-Valmer et Gassin, nous avons tout vu.

Je dois dire que j’ai eu un gros coup de cœur pour le petit village de Ramatuelle et ses nombreuses plages cachées. Il y a un petit sentier qui longe le littoral et, depuis celui-ci, il est possible d’admirer les paysages arides ainsi que les eaux turquoise de la Méditerranée. La plage de Pampelonne – aussi bondée soit-elle – m’a également impressionnée de par son sable fin et la limpidité de ses eaux.

Après avoir exploré la région, nous nous sommes dirigés vers un endroit que je connais par cœur : le Parc national des Calanques. Mais avant de s’y arrêter, nous avons passé quelques jours à La Ciotat, une ville que j’affectionne particulièrement. Moins illustre que sa voisine, Cassis, La Ciotat est une municipalité où il fait bon vivre – ou, du moins, bon visiter. Situé aux abords du parc du Mugel, c’est l’endroit idéal pour partir à la découverte de calanques moins connues. Bien entendu, les calanques sont un peu moins impressionnantes que celles qui se trouvent de l’autre côté de Cassis, mais elles valent tout de même la peine d’être vues. Elles sont d’ailleurs souvent bien moins bondées, car le secret est un peu mieux gardé.

Nous avons ensuite mis le cap vers notre destination finale : Cassis. Je dois dire que j’ai été particulièrement surprise de réaliser à quel point la ville était bourdonnante. Il y avait des gens absolument partout ; c’était impossible de se balader dans les petites rues pittoresques de la commune sans ne croiser personne. Même chose pour le Parc national des Calanques. Les sentiers étaient remplis. Tout le monde se suivait à la queue. Personne ne portait de masque, d’ailleurs, et ce même s’il était impossible de respecter une distanciation minimale.

Nous avions planifié ne marcher qu’une vingtaine de minutes afin de nous rendre à la calanque la plus près de Cassis, la calanque de Port Pin, mais nous avons rapidement changé d’avis après avoir constaté que la plage était bondée. Nous avons donc marché une heure de plus afin de nous diriger vers la calanque d’En-Vau qui, malheureusement, était tout aussi remplie.

Mon voyage sur le Côte d’Azur, en bref

Apprendre à voyager différemment a été une réelle découverte pour moi. Alors que jamais je n’aurais cru aimer passer plus de vingt jours dans un van, j’ai adoré la liberté que m’a apporté cette nouvelle façon de voyager. Je ne sais pas si je recommencerai lorsqu’il sera possible de voyager à nouveau, sans restriction, mais en cette période d’instabilité, je ne peux recommander qu’un voyage en van. Et le plus tôt le mieux, car les mois de juillet et d’août sur le littoral azuréen risquent d’être particulièrement bondés.

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Auteur

Membre de la rédaction depuis janvier 2020, Vicky Moreau est aujourd'hui directrice des contenus. Originaire de Montréal, mais ayant vécu en France et en Belgique pendant de nombreuses années, la francophonie et les voyages n'ont plus aucun secret pour elle.

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