Les 27 États membres de l’UE ont décidé à l’unanimité d’adopter des règles d’entrée plus strictes. Les voyages dans des pays où de nouveaux mutants du coronavirus ont été découverts ne seront possibles que sous motifs impérieux.

Le 29 janvier dernier, les États membres de l’Union européenne (UE) ont convenu de règles de voyage plus strictes. Cela inclut l’ajout d’une autre catégorie, rouge foncé, pour les zones à haut risque dans le système des feux de circulation de l’UE. Les voyages à destination et en provenance de ces pays ne sont permis que sous motif impérieux.

Des restrictions pour les zones à haut risque sont annoncées

Déjà lors du Conseil européen consacré à la crise sanitaire, certains États membres s’étaient prononcés en faveur d’une réglementation plus stricte en matière de déplacements. La Belgique a d’ailleurs été le premier pays à introduire des interdictions de voyage pour les touristes, mais elle n’a pas été le seul pays à imposer de nouvelles conditions d’entrée. Les tests PCR et les quarantaines sont maintenant devenus la norme.

Grand-Place, à Bruxelles
La Grand-Place, à Bruxelles

Le 29 janvier dernier, lors d’une réunion des 27 États membres de l’UE, d’autres mesures sévères ont été prises à l’unanimité. Celles-ci visent entre autres les régions où le nombre de cas est élevé et où les nouveaux variants du coronavirus ont été découverts. Par conséquent, une nouvelle catégorie sera intégrée à la carte des feux de circulation de l’UE.

Les pays ayant enregistré plus de 500 nouvelles infections pour 100 000 habitants au cours des deux dernières semaines seront désormais marqués en rouge foncé, soit comme zones à haut risque. De même pour tous les pays où les nouveaux variants du coronavirus ont été découverts.

Si des citoyens entrent dans l’UE en provenance d’une zone à haut risque, des mesures plus strictes s’appliqueront avec effet immédiat. Avant de monter à bord d’un avion en direction d’un pays de l’UE, tous les citoyens devront réaliser un test PCR et l’entrée ne sera accordée que si le résultat du test est négatif. Enfin, les voyageurs devront également réaliser une quarantaine obligatoire sur place.

La France ressert l’étau

À compter du 31 janvier, les entrées et sorties du territoire français en provenance ou à destination d’un pays extérieur à l’UE seront désormais interdites « sauf motif impérieux », comme l’a récemment a annoncé Jean Castex, le Premier ministre, suite au conseil de défense organisé à la hâte le 29 janvier dernier. L’interdiction vaut également pour les voyages entre l’Hexagone et les territoires d’Outre-mer.

Toutefois, l’entrée en France depuis un pays de l’UE ne sera, quant à elle, conditionnée que de la présentation d’un test PCR négatif. Bien entendu, les travailleurs transfrontaliers n’auront pas à se plier à cette nouvelle demande, comme a pris soin de mentionner le Premier ministre.

L’Autriche et le Portugal suivent le mouvement

L’Autriche a également renforcé ses conditions d’entrée en introduisant un contrôle obligatoire à tous les navetteurs. Toutes les personnes traversant les frontières doivent maintenant présenter un test PCR réalisé au plus tard dans les 72 heures avant d’entrer au pays.

Toutefois, la fréquence des tests obligatoires pour les navetteurs n’est pas encore claire, mais une obligation de test quotidien est considérée comme peu probable. D’ailleurs, les voyageurs doivent également se plier à une quarantaine obligatoire.

Le Portugal a même fait un pas de plus et a ordonné la fermeture des frontières du pays. Depuis le 29 janvier dernier, les citoyens ne sont plus autorisés à quitter le pays pendant deux semaines, sauf pour des motifs impérieux. L’entrée au pays sera également renforcée. Des contrôles aux frontières avec l’Espagne seront réintroduits dès le 31 janvier.

Les restrictions strictes de voyage à l’échelle de l’UE

Les États membres de l’UE se sont mis d’accord sur la mise en place de conditions d’entrée plus strictes. Toutefois, bien que la Commission européenne ait déconseillé la fermeture des frontières, de nombreux pays ont annoncé suivre une voie différente, comme l’Autriche et le Portugal. En France, toutefois, bien que les voyages dans des pays en dehors de l’UE et vers les territoires d’Outre-mer soient interdits, il est toujours possible de se déplacer vers les pays de l’UE ayant encore leurs frontières ouvertes, à seule condition de présenter un test PCR lors du retour au pays.

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Auteur

Jamais bien loin de la mer, Julia est passionnée d'endroits exotiques et de plages blanches. Lorsqu'elle n'étudie pas la gestion du tourisme à Berlin, elle aime se détendre au soleil ou faire de la planche à voile.

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