Les membres du Parlement européen ont voté en faveur d’une procédure accélérée pour le passeport de vaccination de l’UE afin de fournir aux États membres les bases nécessaires à temps.
La Commission européenne veut introduire le passeport européen de vaccination d’ici le 1ᵉʳ juin, a déjà annoncé la présidente Ursula von der Leyen. En attendant, ce passeport, appelé « certificat vert numérique », devrait bientôt permettre de voyager sans restriction dans l’espace Schengen. Néanmoins, des incertitudes subsistent, que les membres du Parlement européen veulent maintenant dissiper par une procédure d’urgence. Le vote correspondant a déjà eu lieu, comme le rapporte le média germanophone spécialisé fvw.de.
Un certificat de vaccination en procédure accélérée
Il y a quelque temps, les États membres de l’Union européenne ont convenu du principe de l’introduction d’un passeport européen de vaccination uniforme. L’objectif premier de ce passeport européen de vaccination est de permettre de voyager rapidement et sans restriction dans l’espace Schengen. Nous avons déjà donné un aperçu de la manière dont ce passeport de vaccination pourrait se présenter et fonctionner.
Lors de la présentation, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a promis qu’il serait disponible au plus tard le 1ᵉʳ juin. Toutefois, les 27 États membres de l’UE doivent encore se mettre d’accord sur les détails du contenu et l’incertitude demeure quant aux formalités individuelles de ce passeport.
Afin de pouvoir discuter et répondre aux détails, la Commission européenne a préconisé une procédure d’urgence. Cela devrait également permettre d’entamer les négociations entre les institutions le plus rapidement possible.
Néanmoins, la Présidente a dû essuyer de lourdes critiques pour son approche préalable. Certains députés craignent qu’une telle procédure accélérée limiterait considérablement l’important débat démocratique. Il a également été souligné à plusieurs reprises que le passeport européen de vaccination ne devait pas créer d’inégalités entre les personnes vaccinées et non vaccinées.
Une vaccination au lieu du passeport de vaccination
Dans les pays européens, les progrès de la vaccination continuent d’être critiqués. Les populations et les députés critiquent les progrès de la campagne de vaccination dans l’UE jusqu’à présent et demandent que les processus soient accélérés.
De cette manière, l’Autriche dépend fortement du tourisme et souhaite élaborer un projet de loi correspondant dans les prochains jours. Sur cette base, le passeport de vaccination pourrait être introduit en Autriche dès le mois d’avril, comme l’a annoncé le chancelier Sebastian Kurz. L’Union européenne, quant à elle, s’engage également en faveur d’une solution uniforme, qui doit être clarifiée dans le cadre d’une procédure d’urgence. Selon certains diplomates, la création d’un cadre juridique au niveau de l’UE pourrait néanmoins prendre trop de temps et ainsi retarder inutilement l’introduction du passeport de vaccination.
La Grèce est favorable à une aide et à des prestations appropriées pour les personnes qui ont déjà été vaccinées, et elle met déjà ces points de vue en pratique. Par exemple, une bulle de voyage a été établie entre Israël et la Grèce qui permet uniquement aux personnes vaccinées d’entrer dans le pays sans restriction. Il n’est toutefois pas certain que les allusions de la Grèce aient pour seul but de faire pression sur la Commission européenne pour que le passeport européen de vaccination soit disponible à temps.
Les efforts du Parlement européen en bref
Les membres du Parlement européen souhaitent clarifier les détails manquants et les questions ouvertes sur le passeport de vaccination de l’UE dans le cadre d’une procédure d’urgence afin qu’il soit disponible à temps pour le 1ᵉʳ juin.
Le passeport européen de vaccination devrait alors servir de base technique pour les déplacements dans l’espace Schengen et les rendre à nouveau possibles sans restrictions. Cependant, de nombreux politiciens et experts critiquent la procédure actuelle et considèrent que d’importants débats démocratiques sont en danger.
