Bien que l’OMS décrit le nouveau variant comme étant « préoccupant », celle-ci s’oppose aux nouvelles restrictions de voyage imposées par de nombreux pays.
Depuis l’annonce de la découverte du variant B.1.1.529, également appelé Omicron, les événements se succèdent. Le Royaume-Uni et Israël ont été les premiers pays à réagir en imposant des restrictions de voyage. Peu après, Ursula von der Leyen a demandé aux États membres de l’Union européenne (UE) d’en faire de même. La France a alors annoncé qu’elle restreignait son trafic aérien et la Suisse a même décidé de l’arrêter complètement. Bien que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’annoncer qu’elle considérait le nouveau variant comme « préoccupant », mais s’oppose néanmoins aux restrictions de voyage.
Risque accru de réinfection
L’OMS a récemment classé le nouveau variant comme « préoccupant », signifiant que celui-ci serait « plus contagieux et entraînerait une évolution plus grave de la maladie. » La vaccination serait par ailleurs moins efficace contre ce nouveau variant. Toutefois, selon l’OMS, il faudra encore attendre des semaines avant de pouvoir procéder à une analyse claire du variant et de son impact.
Ainsi, bien que l’OMS s’inquiète de l’apparition de ce nouveau variant, elle émet des réserves quant à l’introduction de restrictions de voyages et à la fermeture des frontières de certains pays. Récemment, la France a modifié sa liste de pays à risque afin d’y ajouter de nombreux pays d’Afrique australe, mesure critiquée par l’OMS. L’organisation s’est en effet prononcée contre la suspension des liaisons aériennes, se disant en faveur de la libre circulation.
« À l’heure actuelle, les restrictions de voyage suscitent des réserves. »
Christian Lindmeier, porte-parole de l’OMS
Selon l’OMS, il est encore trop tôt pour imposer des mesures aussi drastiques que des fermetures de frontières, bien que la situation doive être suivie de près.
L’évaluation de l’OMS contre les restrictions de voyage, en bref
Comme le nouveau variant Omnicron serait plus contagieux, l’OMS le considère comme « préoccupant ». Néanmoins, l’organisation s’est positionnée contre les fermetures de frontières ; elle recommande plutôt d’observer attentivement l’évolution de l’infection plutôt que de mettre en place de strictes mesures sanitaires.