Grève à Noël : la grève des contrôleurs aériens du Maroc est annulée

[Article mis à jour le 21 décembre à 17 h 01]

Le bureau national unifié des contrôleurs aériens du Maroc menaçait d’entrer en grève du 23 décembre au 6 janvier prochain. L’appel vient d’être levé.

À l’approche des fêtes de fin d’année, le spectre de la grève rôdait de nouveau sur les aéroports marocains. Le bureau national unifié des contrôleurs aériens avait appelé, dans un communiqué de presse officiel publié le 18 décembre, à la cessation des opérations du 23 décembre au 6 janvier prochain, soit pour une période de 15 jours. La grève, qui aurait pu entraîner des retards et des annulations de vols, vient néanmoins d’être annulée.

Le trafic aérien risquait d’être fortement perturbé

Comme les aiguilleurs du ciel prévoyaient de n’assurer que « le service minimum », le trafic aérien à destination et au départ du Maroc risquait d’être fortement perturbé pendant les fêtes de fin d’année. Heureusement, il vient d’être annoncé que la grève des contrôleurs aériens sera annulée d’après la signature de l’accord avec la direction générale de l’Office National des Aéroports (ONDA).

Les contrôleurs réclamaient notamment de bénéficier de l’augmentation générale des salaires et mettaient en garde la direction de l’ONDA contre l’atteinte à leurs droits et acquis, appelant « les bureaux locaux à doubler de mobilisation pour réussir ce combat pour la dignité. »

Pour justifier le mouvement, les organisateurs avaient évoqué l’échec des discussions autour du versement de la prime de revalorisation salariale actée dans un protocole d’accord signé en 2019 avec la direction. Une prime qui a de nouveau été discutée au cours de négociations entamées en août dernier avec la direction de l’ONDA, puis en octobre, lors d’une réunion avec le ministère de l’Emploi.

La grève des contrôleurs aériens au Maroc, en bref

La grève des contrôleurs aériens marocains, qui auraient du durer plus de quinze jours, vient d’être annulée, au plus grand bonheur de nombreux voyageurs. Cette grève aurait non seulement entraîner une suspension ou des retards de vols dans les aéroports du Maroc, mais aurait également pu provoquer un important chaos dans les aéroports internationaux où sont prévues des liaisons.