À partir d’aujourd’hui, tous les voyageurs doivent maintenant s’enregistrer en ligne avant d’entrer en Turquie.
Afin de pouvoir mieux connaitre l’étendue de la pandémie, mais aussi de pouvoir agir plus efficacement, la Turquie a introduit un enregistrement numérique obligatoire à l’entrée sur son territoire, pour les ressortissants étrangers. Cela est obligatoire à partir du 15 mars, pour tous les entrants, à l’exception des citoyens turcs. Comme le rapporte notamment le média germanophone check24.de, ce formulaire doit être rempli en ligne et présenté à l’entrée sur le territoire.
Inscription en ligne à partir du 15 mars obligatoirement
La Turquie réagit maintenant aussi à l’augmentation forte des chiffres de la pandémie dans son pays. Ces chiffres sont actuellement en augmentation quotidienne, près de 15 000 nouvelles infections sont enregistrées chaque jour. En effet, la situation y est un peu spéciale, car ce n’est qu’à la fin de l’année dernière que le pays a connu une première vague avec plus de 30 000 nouvelles infections par jour. Afin de pouvoir respecter le plan de réouverture du pays au tourisme, un enregistrement en ligne des entrées est désormais obligatoire.
À partir d’aujourd’hui, tous les visiteurs, qu’ils soient en mission officielle ou privée, doivent avoir rempli ce formulaire dans les 72 heures précédant leur arrivée prévue. Le certificat correspondant ou le code QR généré automatiquement, doivent toujours être présentables. Seuls les citoyens turcs sont exemptés de cette nouvelle réglementation.
Les voyageurs entrants doivent indiquer leur nom, leur numéro de passeport et leurs coordonnées sur place et dans leur pays d’origine. La Turquie assure que la protection des données est prise très au sérieux et que les données nécessaires ne seront transmises qu’aux autorités compétentes.
De cette manière, si le voyageur tombait malade de la Covid-19 pendant son séjour en Turquie, tous les contacts possibles seraient alors informés dans ce cas. Le nouvel enregistrement d’entrée en ligne remplace le formulaire qui devait être rempli par écrit à l’arrivée.
Ouverture au tourisme
Ce faisant, le pays s’appuie sur une méthode existante pour mieux suivre les contacts. Le code QR généré automatiquement devait déjà être présenté à l’enregistrement de la compagnie aérienne ou de la compagnie de bus concernée, par exemple.
Mais une situation similaire s’applique dès maintenant pour l’enregistrement d’entrée en ligne. Le ministère turc de la Santé rappelle que le code correspondant doit déjà être présenté lors de l’enregistrement dans le pays de départ. En outre, ils se réservent le droit de demander le code lors des contrôles aux frontières. Si le code n’est pas présenté au moment de l’entrée ou s’il contient des informations incorrectes, l’entrée en Turquie peut être refusée. La Turquie est actuellement classée comme une zone à risque et l’entrée en Turquie est actuellement possible avec un résultat négatif au test PCR, en plus de l’enregistrement d’entrée en ligne obligatoire.
Ainsi, la Turquie travaille à une stratégie d’ouverture au tourisme. Elle tente de cartographier les régions touchées par le virus, afin d’évaluer toutes les régions du pays en fonction de leur risque respectif d’infection, classées en fonction de leur taux d’incidence. Les mesures sont également assouplies ou renforcées en conséquence. Pourtant, le couvre-feu a été levé, du moins pendant la journée et les restaurants et les bars peuvent à nouveau ouvrir leurs portes en Turquie.
En bref, l’enregistrement d’entrée de la Turquie
La Turquie cherche à préserver sa possibilité d’accueillir les touristes dans de bonnes conditions si bien qu’elle s’attache actuellement à repenser ses mesures d’entrée et de contrôle. De cette manière, dès à présent, toutes les personnes (à l’exception des citoyens turcs) doivent s’enregistrer en ligne avant l’entrée sur le territoire, en plus de l’obligation de la preuve d’un test PCR récent. Les chiffres de la pandémie augmentent à nouveau en Turquie, mais les premiers assouplissements sont tout de même décidés afin de protéger l’économie du pays.
