À l’origine, la Commission européenne voulait introduire le passeport vaccinal européen pour le 1ᵉʳ juin, mais la date a été reportée à la fin du mois de juin au plus tard.

Une vitesse inhabituelle au sein de l’Union européenne (UE). Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a joint l’acte à la parole et a présenté les premiers détails du nouveau passeport vaccinal européen. Selon les plans initiaux, il devrait être disponible au plus tard le 1er juin. Maintenant, le média germanophone le Tagesschau rapporte que la date sera reportée à la fin du mois de juin. D’ici là, les ambiguïtés persistantes concernant la liberté de voyager, la protection des données et la base juridique devraient également être résolues.

« Rétablir en toute sécurité la liberté de mouvement »

Comme annoncé il y a quelques semaines, le nouveau passeport vaccinal européen devrait déjà permettre de voyager en toute sécurité et sans restriction en juin. En apparence, ce passeport européen de vaccination est censé permettre de voyager à nouveau dans l’espace Schengen, rapidement et sans restrictions.

Lorsque les détails ont été présentés, la date limite était toujours le 1ᵉʳ juin. Toutefois, selon les rapports actuels, cette date ne semble plus réalisable. La Commission européenne vient d’annoncer que le passeport vaccinal européen sera disponible au plus tard à la fin du mois de juin. Malgré ce report, il devrait être à nouveau possible de voyager dans l’UE pendant les vacances d’été.

« Avec ce certificat numérique, nous voulons aider nos États membres à rétablir la liberté de circulation de manière responsable et sûre. » 

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne

Le « Passeport vert » israélien sert de modèle à celui que souhaite établir l’Union Européenne. Le projet est dorénavant nommé « certificat vert numérique » et ne comprendra pas seulement la preuve de la vaccination contre le virus. Au contraire, les voyageurs pourront également fournir la preuve d’un test.

Si ce test a été effectué dans un certain délai et que le résultat est négatif, les voyageurs pourront entrer dans le pays sans restriction. Afin de contrôler les immunités, celles-ci doivent être prouvées au moyen d’un test. Ce test doit être positif et daté d’au moins 20 jours.

Toutefois, les 27 États membres de l’UE doivent encore se mettre d’accord sur ces détails. L’incertitude demeure également quant aux détails de ces formalités. Actuellement, chaque pays fixe ses propres règles, en particulier pour les entrées ou les tests de dépistage du coronavirus.

Rétablissement de la liberté de voyager

L’Union européenne voudrait créer les conditions d’un rétablissement de la liberté de voyager, de se déplacer au sien de l’espace Schengen avec la « carte verte numérique ». Selon le commissaire à la justice de l’Union européenne, l’approche du certificat de santé n’est pas discriminatoire, car d’autres éléments que la vaccination permettraient également de voyager à nouveau.

« Le certificat vert numérique permettra la liberté de circulation et atténuera l’impact des restrictions imposées par les États membres. » 

Didier Reynders, Commissaire à la Justice

La manière dont les 27 États membres de l’Union européenne vont gérer cette situation n’est toutefois pas claire. Les points de vue des pays traditionnellement vacanciers, par exemple, sont dans certains cas très différents de ceux de l’Allemagne et de la France. La chancelière Merkel continue de s’opposer avec véhémence aux avantages accordés aux personnes vaccinées tant que le vaccin n’est pas encore largement disponible en Allemagne.

L’Espagne est favorable à une telle mesure. La Grèce est également favorable à des facilités et à des avantages correspondants pour les personnes déjà vaccinées et met déjà ces points de vue en pratique. Par exemple, une bulle de voyage a été mise en place entre Israël et la Grèce, permettant aux seules personnes vaccinées d’entrer dans le pays sans restriction.

« Si nous ne l’introduisons pas conjointement avec un instrument juridiquement contraignant et de manière interopérable, le secteur privé développera des solutions et nous les imposera. »

Margaritis Schinas, membre du Parlement européen

L’Autriche est également un grand partisan du passeport vaccinal de l’UE et souhaite élaborer un projet de loi correspondant dans les prochains jours. Sur cette base, le passeport vaccinal pourrait être introduit en Autriche dès le mois d’avril, comme l’a annoncé le chancelier Sebastian Kurz.

L’Union européenne, quant à elle, fait pression pour une solution uniforme. Selon certains diplomates, la création d’un cadre juridique au niveau de l’UE pourrait prendre trop de temps et retarder inutilement l’introduction du passeport vaccinal.

La date de lancement du passeport vaccinal de l’UE en bref

À l’origine, la Commission européenne souhaitait créer ce certificat afin de rétablir de la liberté de circulation au sein de l’UE pour le 1ᵉʳ juin au plus tard. Il est désormais clair que cet objectif était trop ambitieux et a donc été reporté à la fin du mois de juin. Les détails de la mise en œuvre ont été élaborés et présentés dans l’intervalle. Une base juridique correspondante dans l’UE doit encore être créée et devrait être disponible au plus tard au moment de l’introduction du passeport vaccinal. La question de savoir si tous les États membres de l’UE adopteront effectivement le passeport vaccinal ou n’en accepteront que certains éléments reste actuellement ouverte.

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Auteur

Il n'était âgé que de trois ans lorsqu'Alex est monté dans un avion pour la première fois. Et depuis, il n'a jamais cessé de regarder le monde depuis un hublot. Avec le temps, son amour pour l'industrie aéronautique n'a fait que croître. Tout comme ses connaissances sur le sujet.

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