Le gouvernement néo-zélandais souhaite imposer une taxe touristique plus élevée dès la réouverture des frontières du pays.
Après deux ans de pandémie, la Nouvelle-Zélande entend bientôt rouvrir ses frontières et accueillir à nouveau des voyageurs internationaux des quatre coins du monde. Pour se préparer à la reprise, le ministre du Tourisme néo-zélandais a annoncé de nouvelles mesures, notamment l’imposition d’une nouvelle taxe touristique que devront payer les voyageurs avant de franchir les frontières du pays, peut-on lire sur Executive Traveller.
Taxes touristiques et ouverture progressive des frontières
En 2019 dernier, le gouvernement néo-zélandais a introduit une taxe touristique pour les visiteurs internationaux d’un montant de 35 dollars néo-zélandais par personne. À l’époque, l’industrie touristique générait plus de revenus étrangers pour la Nouvelle-Zélande que l’industrie laitière. L’argent était notamment utilisé pour protéger l’environnement et pour effectuer des travaux dans des lieux touristiques très prisés, mais comme les infrastructures sont en mauvais état et que le pays fait face à des problèmes de surpopulation, l’argent n’est plus suffisant.
Pour maintenir le niveau, voire offrir des normes encore plus élevées, le gouvernement prévoit donc d’imposer une taxe encore plus élevée. « À long terme, la somme actuelle n’est pas supportable si l’on veut satisfaire une infrastructure et des installations de classe mondiale », a déclaré Stuart Nash, le ministre néo-zélandais du Tourisme.
Dès la réouverture des frontières néo-zélandaises prévue en avril, les vacanciers devront donc probablement payer une taxe plus élevée pour se rendre au pays.
La nouvelle taxe touristique prévue en Nouvelle-Zélande, en bref
Dès le mois d’avril, soit lors de la réouverture partielle des frontières de la Nouvelle-Zélande, les touristes devraient être de retour au pays. Aucune information officielle n’a toutefois été annoncée. Il reste donc à savoir si les mesures d’ouverture envisagées seront réellement mises en œuvre par le gouvernement en avril et à quelles taxes ou autres contributions les voyageurs devront s’attendre.