Selon l’Association internationale du transport aérien (IATA), les perspectives du trafic aérien en Europe sont plutôt sombres, et elles pourraient même s’aggraver.

Après des mois d’arrêt, le trafic aérien reprend lentement. La crise est toutefois loin d’être terminée. L’Association internationale du transport aérien (IATA) a rapporté lundi que le pire de la crise de l’aviation européenne est peut-être encore à venir.

D’importantes coupures sont à venir

En avril, l’IATA avait publié ses prévisions concernant la baisse de la demande et d’importantes coupures au sein des compagnies aériennes. Aujourd’hui, l’IATA ne s’attend toujours pas à ce que le niveau de passagers de l’année précédente soit atteint en 2021.

« Le pire est peut-être encore à venir », a déclaré Brian Pearce, le président de l’IATA.

Selon les analyses de l’Association, le nombre de passagers-kilomètres restera inférieur de 29 % au niveau de 2019 au cours de l’année à venir. Par rapport aux chiffres d’avril, on constate toutefois une faible reprise.

Néanmoins, ces derniers jours, plusieurs compagnies aériennes – telles qu’Air France et Lufthansa – ont fait état d’importantes suppressions d’emplois à venir. Et ces coupures pourraient malheureusement devenir la norme.

Le secteur perdra des milliards en 2020

Comme l’a récemment annoncé l’IATA, l’industrie va, selon ses prévisions, subir une perte nette totale d’environ 74 milliards d’euros en 2020. Pour 2021, l’IATA prévoit une perte supplémentaire de 13,4 milliards d’euros pour l’industrie.

easyJet

Dans la majorité des cas, l’État a dû offrir son soutien. De nombreux gouvernements ont apporté une aide financière de plusieurs centaines de milliards d’euros aux compagnies aériennes nationales. Malgré cela, selon les estimations de Brian Pearce, les dettes des entreprises augmenteront de 120 milliards à 550 milliards de dollars d’ici la fin de l’année.

Même si les compagnies aériennes reprennent lentement leurs activités et élargissent successivement leurs programmes de vols, la demande n’atteint pas le niveau espéré, mais stagne toujours à des niveaux peu élevés.

Beaucoup ne veulent pas voyager en raison du port obligatoire du masque à bord, des temps d’attente plus longs à l’aéroport et des restrictions d’entrée dans certains pays.

La vision sombre de l’IATA en bref

Les prévisions de l’IATA changent régulièrement, alors il n’est pas certain que ces chiffres se concrétisent. On ne peut toutefois nier le fait qu’il y aura une baisse énorme de la demande et d’importantes suppressions d’emplois. Maintenant que les compagnies aériennes sont à nouveau en mesure de proposer davantage de vols et que les frontières vers de nombreux pays sont rouvertes, il y aura certainement une reprise, même si elle est faible.

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Auteur

Depuis que Lena a pris son premier vol long-courrier, les voyages font partie intégrante de son quotidien. Elle aime explorer de nouveaux pays et essayer ce qu'il y a de mieux en matière d'hébergement. Sur suitespot, elle vous emmène en voyage en vous partageant ses conseils et ses expériences ainsi que les tous derniers bons plans voyage.

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