À l’aéroport de la capitale finlandaise Helsinki, des chiens de recherche spécialement entraînés sont utilisés pour identifier les personnes infectées par le coronavirus. Une vue d’ensemble.
Au total, dix animaux ont été dressés ces derniers mois afin d’être en mesure de détecter le coronavirus presque sans erreur, comme l’a rapporté pour la première fois le magazine spécialisé Airliners. Quatre de ces chiens de recherche sont maintenant utilisés depuis la fin du mois de septembre, et la tendance est à la hausse.
Quatre chiens déjà utilisés
Sur la page Facebook officielle de l’aéroport d’Helsinki, l’aéroport a informé utiliser quatre des dix animaux qui ont été spécialement dressés pour détecter le Covid-19. Les nez des chiens de recherche, qui sont beaucoup plus sensibles, doivent pouvoir identifier l’existence des virus Sars-CoV-2 avec près de 100 % de certitude et plus rapidement que les procédures de test conventionnelles, comme le confirment les tests préliminaires des vétérinaires de l’université d’Helsinki.
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Posted by Helsinki Airport on Tuesday, September 22, 2020
Les chiens ont d’ailleurs besoin d’échantillons avec une charge virale nettement inférieure pour l’identification du virus, ce qui représente un avantage notable sur les tests PCR.
« Un chien n’a besoin que de 10 à 100 molécules pour identifier le virus, tandis que 18 millions sont nécessaires pour les dispositifs de test. Nous sommes parmi les pionniers. Pour autant que nous sachions, aucun autre aéroport n’a essayé d’utiliser l’odorat des chiens à une aussi grande échelle contre Covid-19 », a mentionné Ulla Lettijeff, la directrice de l’aéroport.
Comme l’indique la publication, les chiens doivent être capables d’identifier les infections virales sans aucun doute, même si la personne concernée n’a pas encore développé de symptômes. Les animaux eux-mêmes n’entreraient même pas en contact direct avec les passagers.
Lors d’un test, la personne concernée est seulement frottée doucement sur la peau avec un tissu, qui est ensuite présenté au chien renifleur dans une pièce séparée pour identification.
En Allemagne aussi, des recherches sont apparemment déjà menées sur une méthode similaire. À l’université vétérinaire d’Hanovre, ils travaillent actuellement avec des chiens renifleurs spécialisés de l’école des chiens de service des forces armées allemandes.
Du côté de la France, une équipe près de l’École nationale vétérinaire de Maison Alfort, près de Paris, entraîne actuellement des chiens. L’idée du projet a émergé dès le mois de mars dernier, mais, dans l’Hexagone la méthode peine à être déployée au grand dam de l’équipe.
L’utilisation de chiens renifleurs pour la détection du coronavirus en bref
À l’aéroport de la capitale finlandaise Helsinki, des chiens de recherche spécialement entraînés sont utilisés pour identifier les personnes infectées par le coronavirus. Les nez des chiens de recherche, qui sont beaucoup plus sensibles, devraient pouvoir identifier l’existence des virus sars-CoV-2 avec près de 100 % de certitude et plus rapidement que les procédures de test conventionnelles, comme le confirment les tests préliminaires des vétérinaires de l’université d’Helsinki. Les premiers animaux sont déjà utilisés depuis la fin du mois de septembre et des méthodes similaires sont déjà à l’étude ailleurs en Europe.
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