Les États-Unis augmentent le coût du visa ESTA. Celui-ci, obligatoire, s’obtient actuellement pour 14 dollars américains et est valable 14 jours après validation de sa demande.
Depuis des années, un visa touristique est nécessaire pour entrer aux États-Unis. Le visa, connu sous le nom d’ESTA, a été constamment amélioré, numérisé et simplifié. Parallèlement, le prix du visa touristique n’a jamais augmenté. Mais cela change maintenant comme le rapporte The Point Guy UK.
Réaction à l’équivalent européen ?
L’obtention d’un visa pour entrer sur le territoire américain est obligatoire depuis des années. Au plus tard 72 heures avant leur départ, les voyageurs doivent demander en ligne un visa touristique, appelé Electronic System for Travel Authorization (ESTA). Depuis son introduction, ce visa coûte 14 dollars américains et est valable deux ans. Son prix, inchangé depuis des années, évolue. En effet, le service américain de protection des frontières augmente le coût du visa ESTA de 7 dollars. Depuis aujourd’hui, le visa touristique américain classique coûte 21 dollars US au lieu de 14 dollars US.
L’augmentation du tarif est-elle une réaction à ETIAS, l’équivalent européen qui sera introduit dès l’année prochaine ? ETIAS se traduit par European Travel Information and Authorization System et exige des voyageurs hors de l’Union européenne qu’ils s’enregistrent en ligne avant d’entrer sur le territoire. Lors de l’annonce d’ETIAS en 2016, le président de la Commission européenne de l’époque, Jean-Claude Juncker, avait défendu son introduction en invoquant la nécessité de mieux contrôler les entrées. D’un autre côté, ETIAS, qui devrait quant à lui coûter 7 euros, permettra également à l’Union européenne de faire des profits à partir de 2023.
L’augmentation du prix du visa ESTA, en bref
Les États-Unis augmentent le coût du visa touristique ESTA. Ce visa, nécessaire depuis des années pour entrer sur le territoire américain, coûte désormais 21 dollars US, contre 14 dollars US auparavant. L’ESTA autorise un séjour sur place de 90 jours maximum et est valable deux ans. La question, qui reste à présent en suspens, est de savoir si cette augmentation est une réaction à l’introduction de l’équivalent européen ETIAS ou d’une simple augmentation générale des coûts.