Une petite victoire pour l’environnement ! Aucune compagnie aérienne ne pourra relier deux destinations à l’intérieur de la France lorsqu’une alternative sera proposée en train.

Afin d’obtenir de l’aide d’État, Air France s’est vue imposer certaines mesures environnementales par le gouvernement, dont l’interdiction de relier deux villes françaises lorsqu’une alternative en train est proposée. Le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari vient d’annoncer que cette interdiction serait également imposée à toutes les compagnies aériennes opérant en France.

Air France doit abandonner certains créneaux

En échange du prêt garanti par l’État, Air France a pris des engagements très forts de réduire de 50 % les émissions de CO₂ de ses vols domestiques d’ici 2024.

Pour arriver à atteindre cet objectif ambitieux, l’une des stratégies imposées par le gouvernement est de notamment réduire l’offre de vols sur les trajets où existe une alternative ferroviaire.

Lorsque cette mesure a été annoncée, plusieurs voix se sont élevés afin de se plaindre de la sévérité de cette condition, déclarant notamment que si Air France en venait à perdre ses créneaux, d’autres compagnies aériennes les prendraient. Parmi les compagnies aériennes cités se trouvaient principalement les low cost, pour lesquelles l’écologie n’est habituellement pas en tête de liste.

Aucune compagnie aérienne ne prendra les créneaux d’Air France

Afin de calmer la situation, le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari a expliqué que « la suppression de lignes aériennes intérieures en France, là où existe une alternative en train en moins de deux heures et demie, s’appliquera à toutes les compagnies, et pas seulement à Air France. »

« Il n’est évidemment pas envisageable que des opérateurs quels qu’ils soient, notamment low cost, viennent s’y insérer. Donc nous prendrons un arrêté pour des raisons environnementales, compatible évidemment avec le droit européen, de manière à ce qu’il n’y ait pas, effectivement, ces effets de distorsion de concurrence », a déclaré le secrétaire d’État aux Transports.

Pour Jean-Baptise Djebbari, il n’est donc pas question que des compagnies aériennes puissent reprendre les créneaux qu’Air France devra abandonner.

D’ailleurs, la décision de supprimer certaines lignes sera prise en concertation avec toutes les régions concernées, afin que le tourisme n’en souffre pas trop. Après les ravages de la crise sanitaire sur l’industrie touristique français, le secteur a besoin d’aide, et non pas de nouvelles mesures visant à freiner son développement.

La desserte des destinations françaises en bref

Il est bon de voir que Jean-Baptise Djebbari a décidé de prendre action sur des questions environnementales que beaucoup se posaient. Je suis toutefois curieuse de voir dans quelle mesure s’appliquera réellement cette nouvelle interdiction. Est-ce que de nombreuses lignes aériennes en viendront réellement à être supprimées ? Les prochains mois nous le diront.

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Auteur

Il fut un temps où Max était plus souvent assis dans un avion que dans le tram, alors il a décidé de commencer à écrire pour expliquer à tous comment gagner des miles pour voyager sans se ruiner.

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