Le Parlement européen veut mettre en place le certificat européen Covid-19 afin d’abolir au plus vite les divergences des réglementations d’entrée de chaque pays de l’UE.

Le Parlement européen veut mettre fin à la situation confuse actuelle sur les restrictions et les réglementations diverses et variées en matière de voyages, comme l’a-t-il récemment annoncé dans un communiqué de presse officiel. Afin d’y arriver, celui-ci préconise la mise en place du certificat européen Covid-19 dans tous les pays de l’Union européenne (UE) le plus rapidement possible.

« Le certificat européen Covid-19 doit être suffisant »

Le certificat européen Covid-19 de l’UE, communément appelé « passeport vaccinal » ou encore « certificat vert numérique », a déclenché un conflit entre les députés européens et les États membres sur les avantages que ce document apporterait réellement à la liberté de circulation. Lors de récentes négociations, l’eurodéputé Juan Fernando López Aguilar a souligné que le prochain système doit mettre fin à « la situation chaotique actuelle » des « mesures unilatérales et discriminatoires. »

« Il ne peut y avoir de mesures supplémentaires imposées par les États membres [une fois le système en place]. Le certificat doit être suffisant pour réactiver la libre circulation. »

Juan Fernando López Aguilar

Ce constat a été repris par l’eurodéputé Jeroen Lenaers, qui a déclaré en début de semaine que « les gens en ont assez du manque total de cohérence des politiques de l’UE. » Jusqu’à présent, les Européens sont soumis à différentes restrictions de voyage – telles que des tests de dépistage et des mesures de quarantaine – lorsqu’ils se déplacent d’un État membre à l’autre, mais le Parlement européen souhaite maintenant harmoniser l’approche de l’UE en matière de restrictions de voyage.

Drapeau européen

Pour l’eurodéputée Sophie in ‘t Veld, ce sera « le point de friction » lors des négociations du mois prochain entre le Parlement et le Conseil de l’UE. « Nous ne pouvons pas accepter un autre patchwork de mesures où les États membres peuvent faire ce qu’ils veulent. Nous devons nous mettre d’accord sur un système qui apporte prévisibilité et certitude aux citoyens et aux entreprises », a-t-elle déclaré. « Nous avons fait nos devoirs, la question est maintenant de savoir si les États membres sont également disposés à faire des compromis et à trouver une solution rapide. Ils doivent montrer qu’ils travaillent dans l’intérêt des citoyens. »

Sans uniformité, de nombreux risques se profilent

Dans leur position, adoptée à l’unanimité au début du mois, les États membres ont souligné que le certificat n’était pas un document de voyage et ont insisté sur le fait que chaque pays devait avoir le pouvoir d’imposer davantage de restrictions aux voyageurs entrant sur son territoire.

Au cours des négociations, le commissaire européen à la justice, Didier Reynders, a mis en garde contre la possibilité d’avoir 27 systèmes différents si un accord sur le certificat commun ne pouvait être trouvé. « Si nous pouvons nous mettre d’accord sur le plan politique, la solution technique sera prête à temps. Si nous ne le faisons pas, nous risquons une fragmentation de l’Europe, avec une multitude de solutions nationales éventuellement incompatibles », a-t-il déclaré. « Nous risquerions d’avoir une multitude de documents qui ne peuvent être lus et vérifiés dans les autres États membres. Et nous risquons la diffusion de faux documents, propageant à la fois le virus et la méfiance des citoyens », a-t-il averti.

Ce certificat fournira la preuve de la vaccination, de l’immunité ou des résultats de tests, qu’ils soient antigéniques ou PCR, avec un code QR pour garantir la sécurité. Il doit être gratuit et disponible sous forme numérique ou papier.

Les députés ont souligné que les tests doivent être gratuits ou, du moins, avoir un coût réduit dans tous les États membres pour constituer une véritable alternative à la vaccination. « Il est important d’examiner cette proposition, car si vous ne faites rien au sujet du coût des tests, vous contredisez également la proposition elle-même – qui appelle à l’égalité et à l’égalité des chances », a déclaré M. Lenaers. Les députés ont également souligné que le certificat européen Covid-19 devrait expirer après douze mois et être pleinement conforme aux règles de l’UE en matière de protection des données.

Le certificat européen Covid-19, en bref

Presque personne n’arrive à comprendre toutes les restrictions d’entrée mises en place par chaque pays de l’UE. Certains gouvernements demandent une quarantaine obligatoire, alors que d’autres ne demandent que des tests de dépistage. Il devient de plus en plus difficile d’y voir clair. La demande d’une plus grande uniformité existe depuis longtemps et le Parlement européen tente enfin de trouver une voie commune, notamment à l’aide du certificat européen Covid-19.

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Auteur

Il fut un temps où Max était plus souvent assis dans un avion que dans le tram, alors il a décidé de commencer à écrire pour expliquer à tous comment gagner des miles pour voyager sans se ruiner.

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