Le Cambodge fait un grand pas en avant en autorisant aux voyageurs vaccinés de franchir les frontières du pays sans test de dépistage réalisé au préalable.
De plus en plus de pays souhaitent relancer le tourisme. En Asie du Sud-Est, où le tourisme joue un rôle économique important, nombreux sont les gouvernements à annoncer la levée des conditions d’entrée. Cette semaine, la Thaïlande annonçait notamment qu’elle souhaitait simplifier les conditions d’entrée actuelles. Le Cambodge prend une voie similaire. Depuis la semaine dernière, les voyageurs vaccinés n’ont plus à réaliser de test de dépistage avant de franchir les frontières du pays, comme le rapporte entre autres Reuters.
Le Cambodge veut apprendre à vivre avec le virus
La pandémie a frappé l’industrie touristique du Cambodge de plein fouet. Depuis deux ans, les entrées touristiques au pays ont chuté de près de 99 %, engendrant d’importantes conséquences économiques pour la petite nation. En effet, un quart du produit intérieur brut du Cambodge dépend du tourisme.
Depuis l’année dernière, cependant, les voyageurs vaccinés peuvent à nouveau franchir les frontières du pays, au plus grand plaisir du secteur touristique cambodgien. Mais jusqu’à tout récemment, tous les voyageurs, vaccinés ou non, étaient contraints de présenter le résultat négatif d’un test PCR effectué avant le départ. Depuis le 17 mars, toutefois, cette mesure n’est plus. Désormais, les voyageurs vaccinés doivent seulement apporter une preuve de vaccination. Un test antigénique rapide est toujours recommandé, mais il n’est plus obligatoire.
Au Cambodge, la majorité de la population est entièrement vaccinée contre le coronavirus. Le taux de vaccination est supérieur à 80 %.
La suppression du test obligatoire au Cambodge, en bref
Dans de nombreux pays asiatiques, tels que la Thaïlande et l’Indonésie, les conditions d’entrée sont ambigües. Au Cambodge, cependant, la situation est différente. Les restrictions sont simples : seuls les voyageurs présentant un schéma vaccinal complet peuvent franchir les frontières du pays et, depuis le 17 mars dernier, ils n’ont même plus à réaliser de test PCR avant de se rendre sur place.