À Paris, le trafic à Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly ralentit, alors que celui-ci était pourtant en hausse pendant les mois d’été.
Comme la France a assoupli ses restrictions d’entrée au début de l’été, de nombreux Européens ont été en mesure de franchir les frontières du pays pendant la saison estivale, permettant aux aéroports parisiens d’enregistrer une forte hausse de son trafic durant les mois les plus chauds de l’année. En septembre, cependant, le trafic aérien à Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly s’est essoufflé, retombant à la moitié de celui du même mois de 2019. Une vue d’ensemble.
Le trafic international toujours absent
Bien que le trafic enregistré en septembre 2021 à Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly soit plus élevé que celui enregistré en 2020, les passagers ont été beaucoup moins nombreux à fouler le parquet de deux aéroports parisiens en septembre que pendant les mois d’été. En juillet et août, près de 10,8 millions de passagers ont transité dans les aéroports Paris-Charles de Gaulle et Paris-Orly, soit une augmentation de 5 millions de passagers par rapport à 2020.
En septembre 2021, les aéroports n’ont pourtant accueilli que 4,7 millions de passagers. Ce niveau de fréquentation représente « 50,1 % du trafic de Paris Aéroport du mois de septembre 2019 », un ratio en baisse par rapport au mois d’août, lorsque celui-ci s’établissait à 55,7 %.
Paris-Orly a accueilli 1,8 millions de passagers en septembre, soit 69,8 % du trafic de septembre 2019. Spécialisé dans les vols intérieurs et à direction de l’Outre-mer, cet aéroport parisien n’a pas été désavantagé par les conditions d’entrée qui perdurent dans certaines destinations long-courriers. Comme la majorité des territoires d’Outre-mer ont assoupli leurs conditions d’entrée en septembre, de nombreuses compagnies aériennes ont pu reprendre leurs opérations de manière plus régulière au départ au cours des dernières semaines.
Le trafic a Paris-Charles De Gaulle a, quant à lui, connu une baisse notable. L’aéroport a enregistré seulement 2,9 millions de passagers le mois dernier, soit 42,6 % du trafic de de septembre 2019. Comme il s’agit d’un aéroport fortement dépendant des arrivées internationales, Paris-Charles de Gaulle s’est vu pénalisé par les nombreuses restrictions d’entrée qui perdurent. Cependant, comme les États-Unis ont annoncé la réouverture de leurs frontières le 8 novembre prochain, le trafic aérien dans le plus grand aéroport de France risque de connaître une importante hausse dans les mois à venir.
Le trafic dans les aéroports parisiens, en bref
La direction du groupe Aéroports de Paris (ADP) ne s’attend pas à un retour du trafic à ses niveaux d’avant-crise qu’entre 2025 et 2027. Comme la saison estivale est maintenant terminée et que la crise sanitaire perdure, les prochaines semaines risquent de s’avérer un peu plus difficiles que les mois d’été pour l’industrie aéronautique. Les deux aéroports peuvent toutefois se réjouir de la réouverture prochaine des frontières des États-Unis. Comme il s’agit d’un marché important pour la France, le nombre de passagers risque d’augmenter.