South African Airways (SAA), la plus grande compagnie aérienne nationale et internationale d’Afrique du Sud, n’est plus considérée comme une compagnie rentable depuis des années et s’est maintenue en vie pendant des années grâce à des subventions, des aides d’urgence et des mesures d’austérité.
Aujourd’hui, le conseil d’administration de la SAA, en collaboration avec le département des entreprises publiques (DPE), a opté pour la procédure dite du bouclier protecteur, afin que les prêteurs et les actionnaires soient mieux indemnisés et que les chances de survie de l’entreprise augmentent.
La procédure n’affecte guère South African Airways
Dans le cadre de la procédure du bouclier protecteur, les prêteurs doivent mettre des milliards supplémentaires à la disposition de la SAA sous la forme d’un financement supplémentaire (PQF), qui est garanti par l’État et doit être remboursé par l’entreprise elle-même à l’avenir. A cette fin, des milliards supplémentaires doivent être mis à la disposition de South African Airways par le gouvernement lui-même dans le cadre d’un PQF, sans incidence fiscale. L’objectif est de faire en sorte que la compagnie aérienne sud-africaine puisse se restructurer durablement et représenter ainsi une nouvelle fois une option intéressante pour les investisseurs.
Un effondrement total de l’ASA devrait être évité et les clients, fournisseurs, employés et autres partenaires devraient être épargnés autant que possible. Tous les prêts actuels de la SAA ne seront pas affectés par la procédure du bouclier protecteur et continueront à être remboursés. En fin de compte, la mesure devrait permettre une analyse critique de la structure actuelle des coûts et, si possible, préserver tous les emplois existants.
Pas d’annulation d’itinéraire ni d’autres conséquences pour les passagers
Quiconque s’attendrait maintenant à ce que la procédure de blindage entraîne la suppression de routes se trompe. Bien que la procédure soumette la compagnie aérienne à un régime financier plus strict, rien ne doit changer pour le moment. La compagnie aérienne maintiendra ses opérations aériennes comme avant et continuera d’être présente sur toutes les liaisons, y compris les liaisons long-courriers de Johannesburg à Francfort et Munich.
Il n’y a pas non plus de restrictions sur le service ou d’autres aspects de l’expérience d’un vol avec South African Airways pour l’instant. Il est peu probable que cela change dans le cadre de la procédure-cadre, bien que l’on ne sache pas combien de temps la compagnie aérienne restera sous ce parapluie. Un sauvetage durable semble impensable sans économies.
Conclusion sur la procédure de blindage en Afrique du Sud
Reste à voir si cette mesure permettra de sauver la plus grande compagnie aérienne sud-africaine. La procédure de blindage est prometteuse et pourrait être la dernière chance de remettre les entreprises qui ont réussi sur la voie du succès. Toutefois, les nouveaux apports de capitaux comportent toujours un risque élevé – la question de savoir si la compagnie aérienne peut réellement être sauvée reste en fin de compte à voir.