Afin de réduire les coûts, Qatar Airways pense se séparer de ses A380, dans lesquels est installée sa première classe.
La crise sanitaire pose des défis sans précédent à toutes les compagnies aériennes. Même Qatar Airways – qui a récemment attiré l’attention avec une campagne impressionnante – doit trouver des façons de réduire ses coûts. Par souci d’économies, la compagnie aérienne pense donc se séparer d’un total de dix Airbus A380
L’Airbus A380, un objet de charme
La compagnie aérienne possède un total de dix A380. L’Airbus A380 représente une particularité pour Qatar Airways, car il n’y a que dans cet avion que la compagnie aérienne possède une première classe.
Dans une interview accordée à AirlineRatings, Akbar Al Baker a toutefois évoqué la situation actuelle de Qatar Airways et a laissé place à des spéculations sur l’avenir de l’Airbus A380.
« Qatar Airways gare ses dix A380 et ils ne reviendront pas avant au moins un an, et peut-être jamais », a-t-il mentionné.
Il faut dire que, déjà au début de l’année dernière, Akbar Al Baker avait évoqué un éventuel retrait de l’A380, à l’occasion du dixième anniversaire de son service. Qatar Airways a reçu le premier de ses dix A380 en 2014, ce qui signifie que le premier A380 serait mis hors service en 2024.
Une nouvelle première classe ?
Le retrait définitif de tous les A380 signifierait la fin de la première classe et du bar disponible aux passagers, car l’Airbus A380 est le seul type d’avion dans lequel ils sont installés.
Qatar Airways installera-t-elle donc un produit adapté de première classe dans de nouveaux avions ou convertira-t-elle d’anciens avions ? Ce dernier semble presque impossible, car cette opération serait très coûteuse.
L’accent serait donc mis sur la QSuite, qui est déjà installée dans des avions plus anciens, car elle garantit à la fois une distanciation ainsi que l’application de bonnes mesures d’hygiène.
L’éventuel retrait de tous les A380 de Qatar Airways en bref
À l’heure actuelle, la compagnie aérienne ne prévoit pas d’exploiter les avions à deux étages pendant au moins un an, car Al Baker est pessimiste quant à une reprise de la demande et du trafic aérien. Toutefois, cette décision pourrait encore changer, car au vu de la situation actuelle, les décisions sont bien rarement définitives.
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