Avec une architecture des plus impressionnantes, une table à l’âme alsacienne et des chambres où le confort se veut maître, le Léonor risque de vite s’imposer comme l’hôtel le plus en vogue de Strasbourg.
Pensé par Jean-Philippe Nuel, architecte français de renom derrière notamment le somptueux Canopy Paris Trocadéro, le Léonor est la nouvelle adresse à la mode de la capitale alsacienne. S’élevant autour d’une vaste cour intérieure, l’hôtel se révèle tel un écrin paisible, et ce bien qu’il se niche à quelques pas seulement des quais de la presqu’île. Regard sur cette nouvelle maison quatre étoiles.
Une maison où « le luxe marche en baskets »
Bien que le luxe y règne en maître, le Léonor se veut un hôtel où on s’y sent comme à la maison. « Nous voulons qu’ici le luxe marche en baskets. Que chacun puisse pousser les portes et se laisser aller à la flânerie, parfois à la fête », déclare Stéphanie Scharf, directrice concept et innovation, lorsque interrogée sur l’essence de la nouvelle maison strasbourgeoise. Et c’est un pari réussi. À peine avons-nous les pieds dans l’hôtel que nous faisons face à une vaste bibliothèque qui encadre la réception et distille, au-delà des volumes, une atmosphère des plus chaleureuses.
Des camaïeux d’écru, des matériaux nobles, un somptueux mariage de cuir et de velour. Le Léonor se veut un véritable lieu hybride, où le luxe et la désinvolture s’entremêlent sans cesse. Du poêle Kachelofe en faïence qui renvoie à la tradition locale aux éléments designs on ne peut plus moderne qui parsèment l’hôtel, le Léonor invite à traverser les mémoires.
Au total, la maison compte 116 chambres et suites. Lignes épurées, grands volumes et somptueuses baies vitrées. Chaque pièce, de la chambre classique à la chambre suite, se veut un havre confidentiel en plein cœur de Strasbourg.
Certaines chambres profitent d’une grande hauteur sous plafond, alors que d’autres du charme d’un toit mansardé. Les salles de bain sont séparées des chambres par des cloisons coulissantes, qui peuvent s’ouvrir pour unifier les volumes.
Une carte raffinée et traditionnelle
Dès le lobby, l’esquisse d’un salon guide vers l’aile gauche du bâtiment et la découverte d’un immense bar au comptoir taillé dans une pièce de bois de huit mètres. À sa suite, l’œil devine une enfilade d’espaces, ouverts sur la cour. Entre salon et brasserie, une première salle décline les manières de s’asseoir et de s’approprier l’endroit, seul, à deux ou entre amis.
Pour les épicuriens, le Léonor dispose d’un bar pâtisserie restaurant doté de sa propre signature culinaire. Nicolas Stamm et Serge Schaal y mettent à l’honneur les produits de la région au gré des saisons. Des plats raffinés et rassurants qui évoquent la cuisine traditionnelle. « Nous faisons vibrer l’âme alsacienne, en salle comme en cuisine », s’exclament-ils à l’unisson.
Le Léonor, en bref
Bien que le Léonor vienne tout juste d’ouvrir ses portes, la maison impressionne déjà par son essence qui rallie raffinement et désinvolture. Nichée sur la presqu’île de Strasbourg, cette adresse risque de vite s’imposer comme la destination préférée des Strasbourgeois comme des vacanciers de passage.