La Grèce renforce ses règles d’entrée. Dès maintenant, tous les voyageurs doivent subir une quarantaine de sept jours à leur arrivée au pays.
Jusqu’à présent, il était possible de voyager en Grèce sans trop de restrictions. Mais la Grèce a également du mal à faire face à la deuxième vague. Le gouvernement a récemment annoncé introduire une obligation de quarantaine de sept jours pour tous les voyageurs.
L’un des derniers bastions de vacances tombe
Jusqu’à tout récemment, la Grèce était considérée comme l’un des rares pays où l’on pouvait encore se réfugier pour des vacances en Europe. Cette destination de vacances populaire n’était pas encore considérée comme une zone à risque dans sa totalité, bien que certaines zones et régions le soient. Ainsi, la Grèce était facilement accessible.
Cependant, comme le nombre de cas en Grèce ne cesse de grimper, le gouvernement grec a décidé le 9 janvier dernier que tous les voyageurs arrivant au pays doivent maintenant se soumettre à une quarantaine de sept jours à leur entrée. Comme la nouvelle mesure s’applique à tous les voyageurs de l’Union européenne, les visiteurs en provenance de France doivent également s’isoler lors de leur arrivée au pays.
Jusqu’à présent, la Grèce a enregistré 5 150 décès liés au coronavirus. Un confinement généralisé a donc été établi en Grèce en novembre dernier. Toutefois, comme en France, les mesures ont été assouplies pendant la période de Noël, mais cet assouplissement a directement entraîné une augmentation significative du nombre de nouveaux cas, ce qui explique le besoin renouvelé d’action.
Le renforcement des règles d’entrée en Grèce en bref
Bien que la Grèce dépende énormément du tourisme, les Grecs doivent également agir afin d’éviter que la deuxième vague n’ait un effet trop important sur le système de santé. La mesure renforcée n’est donc, bien sûr, qu’un petit prix à payer par rapport aux effets de mesures trop laxistes. Non seulement pour le tourisme, mais avant tout, bien sûr, pour la population grecque.
