Afin de relancer le tourisme stagnant, Jean-Baptiste Lemoyne veut rassurer les voyageurs internationaux et positionner la France comme une « destination sûre. »

Depuis l’Amérique et l’Asie, la guerre en Ukraine est parfois perçue comme une guerre européenne. Craignant que cette idée participe à dissuader les voyageurs internationaux de planifier leurs prochaines vacances sur le Vieux Continent, Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué au Tourisme, s’est exprimé sur l’importance de positionner la France et l’Europe comme « une destination sûre » lors de la conférence des ministres européens chargés du tourisme à Dijon. Qu’est-ce que cela signifie ?

Les voyageurs sont hésitants

Comme les voyageurs hésitent à partir face à la situation incertaine en Europe et à l’augmentation du prix des billets d’avion, les réservations internationales stagnent à nouveau. Pour le ministère délégué au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, il est donc primordial de positionner la France comme étant une « destination sûre » à l’aube de la saison estivale.

Nice, en France

« Ce qui arrive en Ukraine induit une perception de destinations moins sûres pour l’ensemble des destinations européennes », a souligné Jean-Baptiste Lemoyne lors de la conférence des ministres européens chargés du tourisme à Dijon. « C’est pourquoi il est important que nous rassurions, naturellement, pour toutes ces clientèles hors de l’Union européenne, sur le fait que l’Europe est une destination sûre à tous les égards, y compris en termes de sécurité sanitaire. »

Dans un tel contexte, le ministre parie toujours et encore sur le tourisme intra-européen pour la relance et la résilience. « Si de loin, certains peuvent avoir des craintes, il est important de stimuler notre base domestique européenne, pour encore une fois résister si des aléas se faisaient encore sentir », a-t-il continué.

Les pays chauds ont la cote

À l’heure actuelle, ce sont les pays chauds qui ont la cote, rapporte franceinfo, Les voyageurs internationaux favorisent les destinations ensoleillées, loin de l’Ukraine. Les États-Unis, le Maroc et les Caraïbes sont quelques-unes des destinations phrases cette saison. « Je crois qu’on n’a jamais eu autant de demandes pour aller au Maroc que ces dernières semaines. Il y a entre 20 et 30% de demandes supplémentaires », détaille Michel Biéro, directeur exécutif France de Lidl Voyages.

Selon Transavia, la compagnie aérienne low cost du groupe aérien Air France-KLM, il y aurait eu une véritable « explosion des ventes au moment de la réouverture des frontières » du Maroc. Entre le 7 et le 13 mars, la compagnie aérienne aurait vendu 25 000 billets.

L’impact de la guerre en Ukraine sur le tourisme français, en bref

Les principaux acteurs de l’industrie touristique française, dont les activités ont déjà été durement touchées par la crise sanitaire, appréhende la saison estivale à venir. Comme le conflit russo-ukrainien persiste, les voyageurs internationaux hésitent à partir face à la situation incertaine en Europe. On se demande si les efforts de Jean-Baptiste Lemoyne visant à positionner la France comme une destination sûre porteront leurs fruits.

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Anna est rarement au même endroit pendant plus de quelques jours. Qu'il soit court ou long, il y a toujours un voyage d'inscrit à son calendrier. Après avoir étudié le tourisme, elle a pu faire de sa passion son métier et vous partage aujourd'hui ses expériences et ses conseils sur suitespot.

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