La société mère de British Airways, International Airline Group (IAG), envisage maintenant de supprimer 12 000 emplois au sein de la compagnie aérienne.
Depuis plusieurs semaines, rien ne va plus pour les compagnies aériennes. Aujourd’hui, c’est au tour de l’IAG d’envisager de supprimer 12 000 emplois chez British Airways.
IAG publie des chiffres pour le premier trimestre
La société mère de British Airways, International Airline Group, qui compte également les compagnies aériennes Iberia, Aer Lingus, Air Europa, Vueling Airlines et Level, vient de publier ses chiffres pour le premier trimestre. Ils affichent une perte substantielle de 535 millions d’euros pour le seul premier trimestre.
À titre de comparaison, l’année dernière, l’IAG avait annoncé un bénéfice de 135 millions d’euros.
Les recettes totales ont donc déjà diminué de 13 %, pour atteindre un total de 4,6 milliards d’euros. Les revenus des passagers ont diminué de 15,2 % et le taux de remplissage des vols a baissé de 4,3 %, pour atteindre 76,4 %.
12 000 salariés craignent pour leur emploi
Des chiffres encore plus dévastateurs sont attendus pour le deuxième trimestre. Il faudra probablement plusieurs années avant que le nombre de passagers ne revienne au niveau de 2019.
Pour ces raisons, la société mère de British Airways envisage la suppression de 12 000 emplois, soit près 25 % de l’ensemble des salariés. La compagnie aérienne emploie actuellement environ 45 000 personnes, dont plusieurs milliers ont déjà été temporairement licenciées.
En plus de quelque 4 500 pilotes et 16 000 hôtesses de l’air et stewards, British Airways emploie du personnel au sol et du personnel technique. Avec les syndicats, l’entreprise veut maintenant mener des discussions sur la restructuration.
« Nous ne savons pas quand les pays rouvriront leurs frontières ni quand les barrières seront levées. Nous devons donc repenser et redéfinir notre compagnie aérienne. Nous devons également créer un nouvel avenir pour nos employés, nos clients et les destinations que nous desservons », a déclaré Alex Cruz, le PDG de British Airways.
La possible réduction de 12 000 emplois à l’IAG
Bien que certaines déclarations donnent de l’espoir, l’avenir n’est pas prometteur pour les employés de l’IAG concernés. Il reste à espérer que l’IAG et British Airways rejetteront ces plans et proposeront d’autres solutions. Toutefois, au vu des chiffres et des prévisions actuels, la suppression de 12 000 emplois semble compréhensible.
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