Tout comme à Paris-Charles de Gaulle, la direction des aéroports internationaux corses a décidé d’installer des caméras thermiques afin de contrôler tous les voyageurs arrivant sur l’île.
Pour éviter que les voyageurs n’amènent de nouveaux cas de coronavirus en Corse, des caméras thermiques ont été installés dans les quatre aéroports internationaux de l’île. Les voyageurs volant à destination de la Corse doivent donc désormais s’attendre à ce que leur température soit contrôlée à leur descente de l’avion.
Aucun isolement n’est prévu pour les passagers fiévreux
Le 13 juillet dernier, des caméras thermiques ont été déployés dans tous les aéroports internationaux de la Corse. Il s’agit d’une mesure supplémentaire afin de lutter contre le coronavirus.
Une cinquantaine d’agents sont mobilisés sur cette opération, qui doit durer au moins jusqu’à septembre.
Ce système permet de filtrer tous les passagers qui sortent des avions ayant atterri dans les aéroports. Tous les passagers présentant une température supérieure à 38° sont signalés aux opérateurs. La température de ces passagers est alors à nouveau prise, cette fois avec un thermomètre manuel infrarouge sans contact.
Aucun isolement ni obligation ne sont prévus si un passager est fiévreux. « Il n’y a pas lieu de stigmatiser la personne. La fièvre peut être signe de bien d’autres affections, mais on va lui dire que, possiblement, elle est atteinte par le coronavirus et lui demander d’être prudente, de respecter les gestes barrières et de porter un masque », souligne Marie-Hélène Lecenne, la directrice générale de l’Agence régionale de santé (ARS) de Corse.
Les personnes présentant une température supérieure à 38° seront informées pour aller consulter dans les plus brefs délais, « que ce soit en téléconsultation ou en cabinet. »
Les caméras thermiques dans les aéroports de Corse en bref
Il s’agit d’une mesures sanitaire additionnelle visant à protéger la Corse d’une recrudescence du coronavirus sur l’île. Toutefois, étant donné qu’aucune quatorzaine n’est demandée aux passagers fiévreux, il est à se demander s’il s’agit d’une mesure utile. Est-ce que tous les voyageurs iront vraiment passer des tests s’ils sont pointés du doigt à l’aéroport ? Les prochaines semaines nous le diront.
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