Brussels Airlines sera réduite de 25 % : une partie de sa flotte sera supprimée ainsi qu’un emploi sur quatre.
Brussels Airlines n’a pas non plus été épargnée par les effets de la crise sanitaire. Après avoir suspendu toutes ses liaisons pendant plusieurs mois, la compagnie aérienne belge se voit maintenant contrainte de resserrer la ceinture. Elle doit supprimer des emplois ainsi que réduire sa flotte et le nombre de destinations desservies.
1 000 postes seront supprimés et la flotte sera réduite
Le 12 mai, Brussels Airlines a annoncé une restructuration majeure de ses activités, comprenant des suppressions d’emplois – qui pourraient toucher 1 000 salariés – et une réduction de la taille de sa flotte.
Dans une déclaration, Brussels Airlines a exposé « des mesures substantielles et indispensables », qui comprennent une réduction de 25 % de la main-d’œuvre et la suppression de 16 avions. La compagnie aérienne passera donc de 54 avions à 38.
« Une restructuration est nécessaire de toute urgence pour survivre à la crise actuelle et devenir compétitif », a déclaré le PDG Dieter Vranckx, qui a ajouté que l’intention de Brussels Airlines n’est pas seulement de survivre, mais aussi de construire « une rentabilité et une croissance structurelles à long terme ».
Brussels Airlines devra également revoir les destinations qu’elle dessert. Il a été dit qu’elle ne desservirait plus que 22 destinations, mais aucune destination n’a été annoncée pour le moment.
Brussels Airlines pourrait être nationalisée
Brussels Airlines a admis qu’elle recherchait activement des fonds publics et une aide de sa société mère, Lufthansa. Selon la chaîne de télévision belge LN24, il n’est pas impossible que Brussels Airlines soit nationalisée afin de se sauver d’une éventuelle faillite.
Le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, devait rencontrer la Première ministre de Belgique Sophie Wilmès cette semaine pour discuter d’un accord d’aide.
Lors de la réunion, la direction de Lufthansa a souligné une fois de plus qu’il n’était pas prévu de vendre Brussels Airlines, même si le transporteur national belge enregistrait déjà des pertes avant la crise.
Les mesures d’austérité prises par Brussels Airlines en bref
Les mesures de Brussels Airlines pour se sauver d’une faillite imminente exigent de grands sacrifices. Comme bien d’autres compagnies aériennes, elle devra supprimer des postes, réduire sa flotte et modifier son programme de vols. C’est à espérer que Brussels Airlines survivra à la crise sans avoir à mettre en place d’autres mesures d’austérité aussi strictes.
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