Avec la saison touristique qui s’amorce, le gouvernement annonce renforcer son programme « tester-alerter-protéger » afin que les Français puissent profiter de leurs vacances en toute sécurité.
La saison estivale est à nos portes. Bientôt, la grande majorité des Français partiront en vacances. Alors que certains d’entre nous oseront franchir les frontières en raison de la levée des restrictions dans la majorité des pays européens, plus de la moitié des citoyens resteront au pays cette année encore. Afin de poursuivre la lutte contre le coronavirus, le gouvernement a récemment annoncé que le programme « tester-alerter-protéger » serait renforcé. Ainsi, ce sont sept millions d’autotests qui seront distribués cet été aux vacanciers sur les plages et dans les campings, comme l’a récemment annoncé Olivier Véran, le ministre de la Santé, au Journal du dimanche.
« Une maille supplémentaire à notre filet »
En raison de la récente propagation du variant Delta en Europe, le gouvernement poursuit sa lutte contre le coronavirus. Responsable notamment d’un rebond des contaminations au Royaume-Uni, le variant Delta est toujours très « minoritaire » en France, mais tout de même en « augmentation », a fait savoir récemment Santé publique France. À l’heure actuelle, 2 % à 4 % des tests criblés en France correspondent au variant Delta.
Afin d’éviter que le taux d’incidence ne reparte à la hausse lorsque les Français plieront bagages dans quelques semaines, Oliver Véran, le ministre de la Santé, a annoncé que sept millions d’autotests gratuits seront distribués aux vacanciers dans le cadre du renforcement du programme gouvernemental « tester-alerter-protéger ».
« Avec 2 000 à 3 000 cas par jour, ce n’est plus le virus qui nous traque, mais nous qui le traquons. »
Olivier Véran, le ministre de la Santé
La distribution massive des autotests ne signifie toutefois pas la disparition des tests PCR et antigénique, mais l’ajout « d’une maille supplémentaire à notre filet ». Il s’agit donc d’une stratégie additionnelle visant à renforcer le dépistage de la Covid-19. Les autotests seront distribués stratégiquement dans les lieux où les taux d’affluence risquent de connaître une importante hausse dans les semaines à venir, tels que les plages, les campings, les hôtels, les centres de loisirs, les colonies de vacances et les salles de sport.
Le dépistage olfactif en essai
En mai dernier, une étude française a dévoilé que la capacité des chiens à détecter la Covid-19 dans la sueur humaine donne des résultats « très prometteurs », a récemment annoncé Le Figaro. En effet, l’étude – lancée à l’initiative de l’École nationale vétérinaire d’Alfort (EnvA) dans le cadre du projet Nosaïs-Covid-19 – a démontré que la sensibilité du test olfactif canin, c’est-à-dire la capacité de la truffe du chien à détecter les vrais positifs, est de 97%.
Ainsi, dans les prochains jours, la faisabilité d’un dépistage olfactif grâce à des chiens renifleurs va être expérimentée dans un port et un aéroport. Si les résultats se montrent concluants, ce dispositif pourra être déployé plus largement. « On a désormais la preuve que ça marche dans la vraie vie grâce aux résultats très prometteurs obtenus par les équipes de recherche et l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris », a récemment déclaré Olivier Véran.
La distribution d’autotests dans le cadre du renforcement du programme « tester-alerter-protéger », en bref
Alors que le taux d’incidence ne cesse de diminuer au pays, le gouvernement ne ralentit pas dans sa lutte contre le coronavirus, bien au contraire. Afin d’éviter que la saison estivale n’amène avec elle une autre vague, Olivier Véran, le ministre de la Santé, annonce que plusieurs millions d’autotests seront distribués aux vacanciers dans certains lieux stratégiques et que le dépistage olfactif est maintenant en essai au pays.
