Alitalia a été nationalisée il y a quelques mois déjà. Aujourd’hui, le gouvernement italien annonce les premiers détails concernant la nouvelle Alitalia, avec un objectif différent et une flotte plus petite.
Alitalia, qui était en détresse financière depuis de nombreuses années, a été durement touchée par la crise sanitaire. Par conséquent, le gouvernement italien a décidé de nationaliser le transporteur national afin de relancer la compagnie aérienne. On vous dévoile à quoi ressemblera la compagnie aérienne dans les années à venir.
La flotte ne sera pas aussi petite que prévue
Alitalia était déjà en faillite depuis trois ans et la compagnie aérienne, fortement déficitaire, n’a pu se maintenir à flot qu’avec d’importantes injections financières de l’État.
Toutefois, en mars de cette année, le gouvernement a abandonné tout espoir d’une reprise normale pour Alitalia et a décidé de nationaliser le transporteur national.
Afin de favoriser la relance de la compagnie aérienne, le gouvernement créera une société qui louera des avions à Alitalia et une autre qui louera des avions à la filiale Cityliner.
Par conséquent, les plans visant à réduire la flotte de la nouvelle Alitalia à un maximum de 30 avions n’auront pas lieu, puisque ce nouveau plan prévoit une flotte de 92 jets. Au départ, Alitalia avait un total de 113 jets.
Les vols long-courriers seront réduits
Quant à la flotte long-courrier, elle sera réduite afin d’éviter des coûts inutiles. Alors que les liaisons de Rome vers New York, Boston, Los Angeles, Buenos Aires, São Paulo et Tokyo seront probablement maintenues, la liaison vers Santiago du Chili a déjà été annulée et San Francisco ainsi que Delhi risquent de l’être également.
De Milan, la liaison avec New York se poursuivra, mais probablement pas avec Tokyo.
À l’avenir, la nouvelle compagnie aérienne d’État se concentrera sur les destinations européennes.
Même si Alitalia est désormais entre les mains de l’État italien, la recherche d’investisseurs se poursuit. Parmi les candidats les plus en vue pour un éventuel investissement figurent US Aerospace, la société technologique italienne Almaviva et le Synergy Group, détenu par l’ancien président d’Avianca Germán Efromovich. Par conséquent, tout peut changer.
La nouvelle Alitalia en bref
Les projets du gouvernement italien ne sont pas révolutionnaires, mais l’orientation sera tout de même différente et la flotte sera adaptée. Il manque encore quelques détails qui devraient permettre au nouveau transporteur national de se distinguer de l’ancien, mais les choses ne peuvent que s’améliorer pour la nouvelle Alitalia.
