Depuis que le gouvernement a annoncé l’interdiction de voyager, sauf sous motif impérieux, l’aéroport Paris-Charles de Gaulle a annoncé resserrer les contrôles aux frontières.
Il ne suffit plus que d’un passeport, d’un billet d’avion et d’un résultat négatif à un test PCR pour s’envoler vers l’international. Depuis le début de la semaine, tous les passagers doivent également être munis d’une attestation de déplacement afin de pouvoir monter à bord d’un avion à destination d’un pays en dehors de l’Union européenne (UE). Afin de s’assurer que cette mesure soit bien respectée, Paris-Charles de Gaulle a annoncé contrôler tous les départs. Une vue d’ensemble.
Plus de contrôles dans les aéroports
Encore une fois, les aéroports français se vident. Depuis le début de la semaine, il est interdit de se rendre dans un pays en dehors de l’UE, sauf motif impérieux. Chaque passager est ainsi contraint de présenter une attestation de déplacement avant de monter à bord d’un avion. Pas d’attestation, pas de voyage à l’international.
Afin de s’assurer que cette nouvelle mesure soit respectée, les aéroports ont dû s’assurer de durcir les contrôles aux frontières. Comme l’a récemment rapporté Le Figaro, « les transporteurs aériens ne pourront pas enregistrer un passager si celui-ci n’est pas muni de son attestation de déplacement. »
Mais comme l’a récemment rappelé Air France, une compagnie aérienne ne peut seulement vérifier la présence du document ; les agents de bord ne sont pas en mesure de conclure si le motif est impérieux ou pas. Par conséquent, à Paris-Charles de Gaulle « il y aura des contrôles de la part des compagnies aériennes, doublés de contrôles de la police aux frontières », comme l’a indiqué une source aéroportuaire.
« Les gens ne peuvent plus partir pour des voyages d’agrément, par exemple vers Punta Cana, les Antilles ou aller en famille en Afrique. Tous les départs vers les grands vols internationaux vont être contrôlés. Il ne restera plus beaucoup de personnes, seules celles qui ont quelque chose d’urgent. »
Une source aéroportuaire, rapportée par Le Figaro
Sans motif impérieux, tous les passagers – qu’ils soient en possession d’un billet d’avion ou non – se verront donc refuser l’accès à l’avion. D’ailleurs, il ne faut pas oublier que l’attestation, dans la plupart des cas, n’est pas suffisante ; un justificatif est souvent demandé.
Chaos à Paris-Charle de Gaulle
En raison des nouveaux contrôles, il se peut que les files d’attente à Paris-Charles de Gaulle soient plus longues qu’à l’habitude. Malgré la baisse de fréquentation, les contrôles aux frontières prennent du temps. Chaque motif impérieux est étudié avec attention.
Le contrôle des attestations de déplacement par la police aux frontières, habituellement de l’ordre de quelques dizaines de secondes, peut désormais durer jusqu’à cinq ou dix minutes afin de déterminer si le motif de déplacement est effectivement impérieux.
Le 1ᵉʳ février dernier, soit la première journée de l’interdiction des déplacements en dehors de l’UE – y compris vers les territoires d’Outre-mer -, Le Telegramme a rapporté qu’une « vingtaine de passagers sur près de 300 avaient déjà été empêchés d’embarquer », et ce alors qu’il n’était que 8 h.
Les contrôles aux frontières aux aéroports en bref
En raison des nouvelles restrictions sur les déplacements récemment annoncés par le gouvernement, les aéroports n’ont pas eu d’autres choix que de renforcer leurs contrôles aux frontières. Si vous voyagez sans motif impérieux, il est recommandé de repousser votre voyage, car il semblerait que les contrôles mis en place dans les aéroports à travers la France soient particulièrement stricts.
