Afin de se protéger contre une recrudescence des cas, les États-Unis annoncent de nouvelles conditions d’entrée pour les voyageurs.
Le nouveau variant Omnicron n’est pas présent qu’en Afrique du Sud. Il sévit aujourd’hui dans le monde entier, aussi bien en Europe qu’en Amérique. Maintenant qu’un premier cas a été enregistré en Californie, les États-Unis annoncent durcir leurs conditions d’entrée, comme l’indique un document officiel de la Maison Blanche.
Aucune quarantaine obligatoire, mais un durcissement des mesures de tests
Le président américain Joe Biden prévoit désormais de durcir les conditions d’entrée pour tous les voyageurs internationaux et les citoyens américains. Dès lundi prochain, les voyageurs désirant se rendre aux États-Unis seront contraints de réaliser un test de dépistage, PCR ou antigénique, au plus tard 24 heures avant leur départ. Avant le durcissement des conditions d’entrée, le délai était de 72 heures.
Bien que le Washington Post avait mentionné que les voyageurs seraient probablement contraints de réaliser une quarantaine une fois sur place, rien dans le document officiel de la Maison Blanche ne mentionne la mise en place d’une telle mesure. Pour l’instant, les voyageurs n’ont donc pas à s’isoler après avoir franchir les frontières des États-Unis. Une bonne nouvelle pour l’industrie touristique locale à l’aube des fêtes de Noël.
Parallèlement, l’obligation de porter un masque dans les transports en commun a été prolongée jusqu’au 18 mars 2022. A l’origine, cette mesure sanitaire devait expirer en janvier. En cas de non-respect de cette réglementation, les contrevenants s’exposent à des amendes allant de 500 à 3 000 dollars américains.
Depuis le 8 novembre 2021, les frontières des États-Unis sont à nouveau ouvertes. Les voyageurs entièrement vaccinés du monde entier peuvent donc franchir les frontières du pays s’ils réalisent un test de dépistage avant le départ.
Les nouvelles conditions d’entrée aux États-Unis, en bref
Les États-Unis ont annoncé de nouvelles règles d’entrée plus strictes, bien que moins sévères que ce qui était initialement attendu. La période de test avant le départ est réduite de 72 heures à 24 heures, mais aucune quarantaine n’est demandée par l’État.