En raison des régulateurs européens, la compagnie aérienne nationale Air Canada ne reprendra plus la compagnie canadienne Air Transat.
La nouvelle vient de tomber : Air Canada n’achètera pas Air Transat. D’un commun accord, les deux compagnies aériennes ont décidé de mettre un terme à leur entente après que la Commission européenne eut indiqué qu’elle n’approuverait pas la transaction, comme le rapporte plusieurs médias canadiens.
Le rachat a échoué à cause des régulateurs européens
Le rachat de la compagnie Air Transat, basée à Montréal, par la compagnie aérienne canadienne Air Canada, annoncé il y a un peu moins de deux ans, n’aura pas lieu. La fusion avait déjà été approuvée par le Bureau de la concurrence du Canada ainsi que par les actionnaires respectifs des deux sociétés, mais l’approbation indispensable de la Commission de la concurrence de l’Union européenne était récemment devenue de plus en plus improbable.
Bien qu’un « ensemble complet de mesures correctives ait été proposé », Air Canada avait atteint la limite des concessions qu’elle était prête à accorder à la Commission européenne pour répondre à ses préoccupations en matière de droit de la concurrence.
« Nous avons lancé une enquête approfondie parce que nous craignions que l’opération proposée n’affecte négativement la concurrence sur ces marchés et n’entraîne une hausse des prix, une baisse de la qualité ou une diminution du choix pour les voyageurs. »
Margrethe Vestager, commissaire européenne à la Concurrence
Dans le cadre de cette fusion, la Commission de la concurrence de l’Union européenne a décelé une distorsion de la concurrence sur le marché canadien et a ouvert une enquête approfondie. Air Canada doit donc maintenant verser 12,5 millions de dollars de compensation à la compagnie canadienne Air Transat.
L’échec de la reprise d’Air Transat, en bref
Le rachat de la compagnie Air Transat, basée à Montréal, au Canada, par le transporteur national canadien, annoncé il y a un peu moins de deux ans, n’aura pas lieu, selon de nombreuses sources canadiennes. Cette décision frappe la petite compagnie aérienne Air Transat, basée à Montréal, beaucoup plus durement qu’Air Canada, qui est de toute façon déjà largement positionnée sur le marché intérieur, et qui doit maintenant transférer une somme compensatoire à son ancien partenaire commercial.