Samedi dernier, un avion de rapatriement d’Air France a été endommagé par balles à l’aéroport de Pointe-Noire, au Congo.
Un vol de rapatriement d’Air France a été touché par des balles dans la nuit de samedi à dimanche. Heureusement, l’avion ne comptait ni équipage ni passager, car le vol était prévu pour le lendemain, soit le dimanche.
Une enquête est ouverte
L’Airbus A330-200 immatriculé F-GZCK « était placé sous la surveillance de la Gendarmerie du Transport aérien et d’un prestataire de sûreté d’Air France », selon la compagnie aérienne, qui dit avoir déposé plainte pour les dommages causés à l’avion. « Une enquête a été ouverte par les autorités locales ».
« L’appareil était à l’arrêt à son point de stationnement lors de l’incident, sans équipage ni passagers à son bord », a indiqué Air France dans un communiqué.
Selon une source proche du dossier, l’incident serait « lié à une altercation et à un désaccord entre un agent de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) et son chef. L’agent qui a tiré était sous l’emprise de l’alcool. C’était un tir à la Kalash en l’air qui a touché l’avion ».
L’avion en question « devait effectuer un vol de rapatriement entre Pointe-Noire, Bangui et Paris-Charles de Gaulle dimanche […]. Le vol, dont le départ était initialement prévu à 10 h, a été reporté de 24 heures afin de permettre d’acheminer un appareil de remplacement et d’un équipage depuis Paris-Charles de Gaulle », a expliqué la compagnie.
Vols de rapatriement
Cette semaine, plusieurs vols de rapatriement ont eu lieu au départ de l’Afrique. Ces vols spéciaux sont réservés aux Français de passage en Afrique, aux ressortissants franco-africains et aux Africains possédant un titre de séjour en France en cours de validité.
Les vols spéciaux permettent « le retour des Français […] et des ressortissants en situation de vulnérabilité particulière, inscrits sur les listes […] de la compagnie Air France, selon un ordre de priorité défini par leurs soins ».
L’avion touché par tirs en bref
Cet épisode malheureux a probablement amené beaucoup d’angoisse aux ressortissants français attendant de se faire rapatrier au pays. Alors que la situation actuelle reliant la crise sanitaire est déjà particulièrement stressante, nous espérons que ce genre de mésaventures ne se répétera pas. Heureusement, personne n’a été blessé et tout le monde a pu rentrer au pays sain et sauf !