suitespot est un tout nouveau site web ; notre premier article date de novembre dernier. Tellement de choses se sont passées depuis que l’on a tendance à oublier que ça ne fait que quelques mois que nous avons commencé cette belle aventure.

Comme on nous demande sans cesse comment nous arrivons à voyager aussi fréquemment et que nous aimerions nous présenter, nous avons décidé de mettre sur pied une nouvelle série hebdomadaire intitulée Comment j’en suis venu à voyager.

Chaque semaine, les auteurs de suitespot vous parleront donc de leur amour pour le voyage.


Un amour pour les voyages spontanés

Enfant d’une mère allemande et d’un père autrichien, deux âmes se sont toujours battues en mon sein : la mer et la montagne. Je passais les étés avec ma famille sur la belle île de Sylt, en mer du Nord, et les hivers sur les pistes de ski autrichiennes.

Chaque fois que nous trouvions quelques jours de congé entre les deux, nous traversions la frontière italienne en voiture depuis Munich, et ce toujours sans destination fixe en tête.

Le soir, nous quittions l’autoroute pour chercher un endroit où passer la nuit, loin des métropoles touristiques.

Dès mon plus jeune âge, mes parents m’ont fait connaître – et aimer – les voyages spontanés.

Le tour du monde avec 80 enfants

Mes années à l’école ont également été marquées par deux mondes qui ne pouvaient pas être plus différents. À l’âge de sept ans, j’ai commencé à m’entraîner comme danseuse.

À partir de ce moment-là, j’ai passé mes après-midi à l’école de danse, m’entraînant souvent jusque tard dans la nuit pour de futures compétitions.

Deux fois par an, je faisais le tour du monde avec mon groupe de danse, qui est encore aujourd’hui ma deuxième famille. Que ce soit à Paris, à Vancouver, en Sardaigne ou en Ukraine, les compétitions internationales m’ont envoyée très tôt en tournée mondiale.

Bien qu’un trajet de 20 heures en bus de l’Allemagne à la Croatie n’ait malheureusement rien à voir avec un voyage de luxe, j’ai pu découvrir des endroits qui autrement seraient restés cachés à jamais.

Mon plus beau souvenir de cette époque se passe à Vancouver, au Canada. Nous nous étions levés aux aurores pour échapper à l’agitation quotidienne de notre hôtel et avoir une séance d’entraînement sans être dérangés.

Nous nous sommes donc entraînés pendant plusieurs heures directement sur la jetée privée de notre hôtel, au lever de soleil, pour ensuite sauter dans l’eau glacée du port.

Des hamacs néerlandais et des épingles Google Maps

Dans les années qui ont suivi, je me suis mis à explorer le monde par moi-même. Avec mes amis, je profitais de chaque week-end libre pour découvrir une autre ville européenne.

Toujours de façon spontanée, bien entendu. J’adore ne pas savoir où je vais me réveiller le lendemain matin. Jai continué à rechercher une chose en particulier lors de mes voyages à travers l’Europe : l’aventure !

À 15 ans, j’ai passé quelques nuits d’été dans un hamac dans un camping à Amsterdam — à environ cinq mètres de hauteur. Aujourd’hui encore, je ne peux pas oublier comment les premiers rayons de soleil m’ont réveillé tôt ces matins-là.

J’ai encore le bruissement des arbres, le gazouillis des oiseaux autour de moi, et les ruissellements du lac où se trouvait notre camping dans les oreilles.

Je préférerais sans doute encore une nuit dans ce hamac hollandais à n’importe quel hôtel de luxe dans le monde.

À 16 ans, j’ai vécu trois semaines avec un ami à Hong Kong, mon premier et seul contact avec le monde asiatique. J’ai été enchanté par cette culture si étrangère et par toutes les impressions impressionnantes qu’un tel voyage apporte avec lui.

Jusqu’à aujourd’hui, presque tous les pays asiatiques sont en tête de ma liste de choses à faire, à commencer par le Japon !

À 17 ans, j’ai fait de la plongée en Croatie. À 18 ans, j’ai fait du surf dans le sud de la France. Entre-temps, je suis allé dans des villes de plus en plus grandes : de Copenhague à Vienne, de Paris à Istanbul, de Hambourg à Prague, de l’Italie à… l’Italie ! Pour être honnête, je connais probablement mieux l’Italie que l’Allemagne, à l’exception des montagnes bavaroises bien sûr.

J’ai vu Rome, Venise, Florence, Gênes, Padoue, Pise, Sorrente, Naples, la Sardaigne, la Sicile et tant d’autres villes italiennes que je ne peux même pas distinguer les épingles de mon Google Maps.

Mon chemin vers les miles et les points

C’est à Dubaï que j’ai fait ma première rencontre avec le voyage de luxe (probablement les seules vacances familiales jamais planifiées à l’avance !). Je me souviens encore de notre arrivée à l’hôtel, le Sofitel The Palm Dubaï, un établissement cinq étoiles.

Lorsque notre taxi est arrivé devant l’entrée et que nous sommes entrés dans le hall doré pour la première fois, je suis restée bouche bée. Une expérience inoubliable !

Aujourd’hui, plus de cinq ans plus tard, après avoir parlé avec mes nouveaux collègues plus expérimentés que moi sur le sujet des miles et des points, j’ai moi aussi commandé ma première carte bancaire Gold American Express. Qui peut donc savoir si mon prochain séjour dans un hôtel de luxe n’est peut-être pas déjà très proche ?

Ce à quoi vous pouvez vous attendre de moi

Dans les mois à venir, j’aimerais vous faire part de mon entrée dans le monde des points et des miles.

Bien entendu, je continuerai à écrire sur les diverses actualités de l’industrie touristique. Et une chose est sûre : dès mon prochain voyage, où qu’il soit, vous serez certainement les premiers à le savoir !

N’hésitez pas à me faire savoir dans les commentaires s’il y a certains sujets que vous aimeriez que j’aborde dans les mois à venir !

Auteur

Lilli préfère être dans les nuages. La soif de voyage est sa compagne de tous les instants. Lorsqu'elle n'est pas occupée par ses études à Berlin, elle s'assoit quelque part dans le monde, derrière son ordinateur portable, et vous fait part des actualités du monde du tourisme, ici même sur suitespot.fr.

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