En 2022, voyager ne sera pas toujours de tout repos. Mais malgré tout, les tendances actuelles permettent d’envisager l’année à venir de manière plutôt positive.
Les voyages sont loin d’être aussi faciles qu’ils ne l’étaient en 2019. Mais malgré les petits revers auxquels nous sommes habitués – les fermetures de frontières, les nouvelles restrictions d’entrée et puis j’en passe –, les nouvelles sont plutôt positives. Il était généralement plus facile de voyager en 2021 qu’il ne l’était en 2020, et 2022 devrait continuer d’apporter son lot de levées de restrictions. Qu’apportera l’année à venir et à quoi faut-il s’attendre lors de la planification de ses voyages ? Un aperçu de l’année 2022, qui devrait apporter de nouvelles possibilités.
La flexibilité continue d’être priorité
Il serait faux de s’attendre à ce que tout redevienne normal au cours de la nouvelle année. Le variant Omicron et la prudence générale concernant les développements autour du virus rendent une telle évolution peu probable. Même si l’on souhaiterait que les va-et-vient concernant les conditions d’entrée et les mesures de quarantaine disparaissent, ce n’est malheureusement pas réaliste. L’année qui vient de s’écouler est une autre leçon à cet égard, car beaucoup ont probablement été contraints d’annuler un voyage en 2021. Il est donc d’autant plus important de continuer à donner de l’importance aux conditions tarifaires flexibles des compagnies aériennes et des hôtels.
Même si nous en savons plus sur la Covid-19, la saisonnalité et les conséquences de certaines évolutions, rien n’est et ne sera jamais sûr, d’autant plus que de nouveaux variants peuvent toujours apparaître à tout moment et faire en sorte que le monde bascule d’un jour à l’autre.
Voyager en 2022 risque d’être plus coûteux
L’année 2021 nous a également appris autre chose en matière de gestion des attentes. Après la crise, ce n’est pas la tendance à la baisse des prix qui devrait nous attendre, mais plutôt le contraire. En Europe comme à l’international, le manque de personnel dans l’hôtellerie a entraîné une importante hausse des prix. À Dubaï, par exemple, les prix n’ont jamais été aussi élevés. On n’hésite plus à débourser 1 000 euros par nuit pour une chambre standard. La logique est simple : il y a tout simplement moins de concurrence en raison de la pandémie, car de nombreuses destinations touristiques populaires maintiennent leurs frontières fermées.
Le manque de personnel dans le tourisme devrait même s’accentuer avec les prochaines vagues du virus et l’incertitude qui en découle. Les hôtels risquent donc de gérer différemment leur taux d’occupation et d’augmenter leurs tarifs pour vendre moins de chambres.
Parallèlement, les consommateurs continueront, cette année encore, à privilégier les voyages vers des destinations proches plutôt que lointaines. La demande pour le peu de chambres disponibles augmentera donc, et les prix aussi. Cela sera particulièrement visible en 2022 dans les hôtels français, où les taux seront particulièrement élevés. La même tendance existe depuis longtemps aux États-Unis, où des régions comme la Floride ou Hawaï sont devenues incroyablement chères.
Les vols long-courriers font leur grand retour
Les tendances mentionnées ne sont peut-être pas des plus réjouissantes, mais tout n’est pas noir. Contrairement aux deux hivers derniers, la situation actuelle est déjà bien différente. Il est toujours possible de voyager sans problème en Europe et même vers certaines destinations lointaines, comme les États-Unis. Malgré les revers de ces dernières semaines et le rétablissement de certaines conditions d’entrée, les vols long-courriers auront à nouveau la cote en 2022. En Asie du Sud-Est, de plus en plus de pays annoncent la réouverture de leurs frontières.
Même les pays plus conservateurs d’Océanie devraient suivre la tendance au cours de la nouvelle année, de sorte qu’il sera potentiellement possible de voyager à nouveau en Australie ou même en Nouvelle-Zélande. Les voyageurs devront probablement encore réaliser des tests de dépistage et se munir d’une bonne assurance, mais, dans tous les cas, de nombreux pays devraient rouvrir leurs frontières dans les prochains mois et les vols long-courriers devraient être à nouveau à l’agenda.