Depuis le 20 juillet, tous les passagers arrivant à Tahiti doivent s’acquitter d’une taxe destinée à contribuer aux frais engagés par les autorités sanitaires pour assurer la surveillance et le suivi.

Toute personne désirant se rendre en Polynésie française devra payer plus encore que ce qu’elle avait initialement prévu. Dans un communiqué de presse publié récemment, Tahiti tourisme a annoncé que, depuis le 20 juillet, toutes les personnes arrivant en Polynésie française doivent s’acquitter d’une taxe visant à couvrir les frais de surveillance sanitaire.

Une taxe allant jusqu’à 100 euros

Les moyens de surveillance sanitaire mis en place depuis la réouverture des frontières de la Polynésie française, tels que les tests et la gestion des dossiers des passagers, ont bien entendu un coût. C’est donc afin de faire face aux importants frais engagés par la crise sanitaire que Tahiti Tourisme a annoncé la mise en place d’une taxe sanitaire. Pour les voyageurs vaccinés, cette taxe est de 5 000 cfp, soit environ 41 euros. Pour les personnes non vaccinées, cependant, celle-ci est nettement plus élevée. Elles doivent payer 12 000 cfp, soit environ 100 euros.

Les seules personnes exonérées sont les enfants de moins de six ans, les étudiants résidant en Polynésie française, les personnes de retour d’évacuation sanitaire, les accompagnants de personnes de retour d’évacuation sanitaire et les personnels navigants et les professionnels de santé, domiciliés en Polynésie française, effectuant un déplacement dans le cadre de leur activité professionnelle avec un temps d’arrêt hors de la Polynésie française inférieur ou égal à 7 jours. Les voyageurs déjà enregistrés sur la plateforme gouvernementale ETIS et ayant déjà obtenu leur récépissé n’ont par ailleurs pas à le refaire et sont dispensés de ce règlement.

Cette taxe devra être réglée en ligne avant le départ lors de l’enregistrement sur la plateforme gouvernementale ETIS, mesure obligatoire depuis le 12 juillet 2020. Le gouvernement de la Polynésie française exige en effet la production d’un formulaire sanitaire d’engagement pour tout voyageur entrant en Polynésie française par voie aérienne. Celui-ci doit par ailleurs être complété entre 30 jours et 6 jours au plus tard avant le départ afin d’obtenir une autorisation de voyager.

Les conditions d’entrée pour les voyageurs vaccinés en provenance de l’Hexagone sont plutôt souples. Ils n’ont qu’à présenter le résultat négatif d’un test RT-PCR ou antigénique de moins de 72 heures avant le départ et réaliser un second test antigénique une fois arrivée en Polynésie française. Quant aux voyageurs non-vaccinés, ceux-ci sont toujours soumis aux motifs impérieux. Une quarantaine de dix jours leur est par ailleurs imposée à l’arrivée.

Le variant Delta présent en Polynésie française

En Polynésie, en l’espace de 24 heures, 32 nouveaux cas de contamination ont été recensés. On compte à ce jour 138 cas actifs de personnes atteintes de la Covid-19, comme l’a récemment rapporté Outre-mer la 1ère. Le variant Delta y est bien entendu pour quelque chose.

Ainsi, dans un communiqué de presse officiel, le haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, appelle les personnes se trouvant en Polynésie française à ne pas baisser la garde, car la situation sanitaire est à nouveau fragile. Il rappelle entre autres que le port du masque doit être systématique dans les zones de forte concentration de personnes et dans les établissements recevant du public.

Pour ce qui est des autres mesures sanitaires mises en place, celles-ci restent toujours souples. Dans les bars et restaurants, entre autres, le nombre de personnes par table n’est plus limité et l’espacement d’au moins un mètre entre les tables n’est plus obligatoire. Les discothèques sont toutefois encore fermées.

La taxe sanitaire en Polynésie française, en bref

En raison de l’apparition du variant Delta sur le territoire, le gouvernement craint que la situation sanitaire ne s’aggrave avec l’arrivée des touristes. La nouvelle taxe sanitaire imposée par la Polynésie française est donc une façon originale de faire face aux importants frais engagés par la crise sanitaire. Malheureusement, pour une famille de vacanciers, la nouvelle taxe sanitaire peut s’avérer coûteuse.

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Auteur

Membre de la rédaction depuis janvier 2020, Vicky Moreau est aujourd'hui directrice des contenus. Originaire de Montréal, mais ayant vécu en France et en Belgique pendant de nombreuses années, la francophonie et les voyages n'ont plus aucun secret pour elle.

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