Le groupe Lufthansa – comme beaucoup d’autres compagnies aériennes – se bat avec acharnement contre les effets de la crise sanitaire. La compagnie aérienne vient d’annoncer son désir de supprimer plus de 20 000 emplois.
Après avoir annoncé une perte d’un milliard d’euros au premier trimestre, Lufthansa annonce un excédent d’emplois de 20 000 employés à temps plein. Lors de la prochaine assemblée générale annuelle, une décision sera prise sur le sort de ces employés ainsi que sur les autres mesures de réduction des coûts à prendre. Lufthansa travaille actuellement avec trois syndicats sur cette question, qui cherchent à intégrer leurs propres revendications.
Lufthansa et les syndicats tentent de s’entendre
Les conséquences économiques de la crise sanitaire frappent les salariés du groupe Lufthansa, car des suppressions d’emplois massives sont envisagées. À l’heure actuelle, le groupe emploie environ 138 000 personnes.
Lufthansa désire entre autres supprimer 22 000 postes à temps plein, tel qu’elle l’a confirmé mercredi dernier, après un sommet sur les salaires avec les syndicats Vereinigung Cockpit, Ufo et Verdi.
Ces nouvelles données sont particulièrement surprenantes, car – alors que le groupe avait récemment annoncé une suppression de 10 000 emplois – 22 000 représente plus de la moitié du chiffre original.
Les syndicats ne ménagent pas leurs exigences
Il faudra encore attendre un peu plus longtemps avant de connaître les détails exacts de ces mesures : les détails concrets seront annoncés le 22 juin prochain, après l’assemblée générale extraordinaire.
Après que le groupe Lufthansa ait enregistré une perte de plusieurs milliards au premier trimestre, le PDG de Lufthansa, Carsten Spohr, veut y présenter de nouvelles mesures d’austérité.
Le syndicat du personnel de bord Ufo a souligné sa volonté de trouver une solution rapide, mais n’a pas ménagé ses exigences.
« Les employés de toutes les compagnies aériennes du groupe doivent être protégés », a déclaré un porte-parole du syndicat.
Le syndicat des pilotes Vereinigung Cockpit n’est pas non plus opposé à la recherche d’une solution et a confirmé sa volonté de faire des concessions à hauteur de 350 millions d’euros, même si cette concession implique une baisse énorme des salaires des pilotes.
« En retour, nous attendons que le conseil d’administration du groupe s’engage envers ses employés », a expliqué Markus Wahl, le président de Vereinigung Cockpit.
La suppression d’emplois chez Lufthansa en bref
Alors que l’idée de supprimer 22 000 emplois est inquiétante à première vue, il est probablement préférable d’attendre que des résultats concrets soient disponibles avant de s’alarmer, car les conditions exactes du plan d’austérité doivent encore être élaborées avec les syndicats.
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