Samedi dernier, la Grèce a annoncé un confinement national en réponse à l’augmentation des taux d’infection dans le pays, tout en renforçant ses restrictions d’entrée pour les visiteurs internationaux. À partir du 11 novembre, les voyageurs ne seront donc autorisés à entrer au pays uniquement sur présentation d’un test PCR négatif.
Alors que certains pays européens n’ont pas encore mis en place de mesures de confinement drastiques pour contenir le virus, les Grecs doivent se préparer à des semaines difficiles. Le couvre-feu nocturne initial a été renforcé avec un confinement de trois semaines à l’échelle nationale, pendant laquelle les citoyens grecs ne pourront quitter leur domicile qu’avec un permis et seuls les commerces essentiels – tels que les magasins ou les pharmacies – resteront ouverts. En conséquence, le pays continue de restreindre ses règles d’entrée.
Les déplacements ne sont autorisés que pour des raisons familiales ou de santé ou pour rentrer chez soi
Selon les médias grecs, un deuxième confinement était envisagé depuis plusieurs jours. L’annonce d’un confinement national de trois semaines n’a donc rien de surprenant. Mais ce n’est pas tout ce sur quoi le pays s’est mis d’accord.
Depuis le 9 novembre, les Grecs ne peuvent voyager à l’intérieur du pays qu’avec un certain formulaire désigné et uniquement pour des raisons familiales impérieuses, pour retourner à leur résidence permanente ou pour des raisons de santé. Ainsi, le gouvernement veut restreindre davantage la mobilité et n’autoriser que les déplacements essentiels afin de réduire encore la propagation du virus.
À partir du 11 novembre, les vols intérieurs à destination et en provenance de Thessalonique seront à nouveau autorisés, mais uniquement pour les voyages ayant l’une des raisons mentionnées. Il en va de même pour les voyages internationaux, qui ne sont également autorisés que pour des raisons familiales impérieuses, pour le retour à la résidence permanente ou pour des raisons de santé.
Également à partir du 11 novembre, les voyageurs internationaux doivent également apporter la preuve d’un test PCR négatif, qui doit avoir été effectué jusqu’à 72 heures avant l’arrivée en Grèce. Qu’il arrive par les aéroports, les ports maritimes ou par les frontières nationales, un document négatif est considéré comme essentiel à partir de mercredi.
Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a justifié la décision de renforcer les mesures en invoquant la protection des systèmes de soins de santé pour éviter qu’ils ne soient soumis à des pressions excessives.
En outre, tous les touristes doivent remplir un formulaire en ligne appelé Passenger Locator Form jusqu’à 24 heures avant leur départ pour la Grèce, dans lequel chaque voyageur doit être nommé.
La Grèce est également confrontée à une augmentation drastique du nombre d’infections, le nombre de nouvelles infections par jour étant resté inférieur à 1 000 jusqu’au 26 octobre et ayant atteint près de 3 000 nouvelles infections le 5 novembre. C’est pourquoi un deuxième confinement a été décidé pour trois semaines.
Ainsi, toute personne qui souhaite quitter son domicile sur place doit envoyer un SMS à un numéro officiel en indiquant la raison du déplacement. Dans un premier temps, les déplacements et la mobilité devraient être réduits au minimum et les contacts sociaux devraient également être considérablement réduits. Presque tous les pays européens sont désormais d’accord sur ce point.
La nouvelle exigence de test avant l’entrée en Grèce en bref
La Grèce aussi doit maintenant réagir face aux chiffres élevés de l’infection et en assume les conséquences, au détriment de l’industrie du tourisme. Depuis samedi, le pays est à nouveau sous haute surveillance et renforce les règles d’entrée pour tous les touristes. À partir de mercredi, la preuve d’un résultat négatif au test sera une condition préalable, ainsi qu’une raison valable pour franchir les frontières, sinon l’entrée ne sera plus autorisée.
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