2020 a été une année déficitaire pour toutes les compagnies aériennes. Même la compagnie aérienne d’État Emirates, autrefois florissante, doit faire face à la réalité. En raison des pertes élevées, Emirates doit maintenant licencier certains de ses employés.
En raison de la crise sanitaire, les compagnies aériennes doivent se restructurer. Les nouveaux licenciements annoncés ne sont donc nul autre que le résultat de l’effondrement de la demande provoqué par la pandémie. Afin de limiter les sorties d’argent, Emirates a annoncé avoir à supprimer de nombreux emplois.
Suppressions d’emplois inévitables
Comme Emirates propose principalement des vols internationaux, la pandémie frappe particulièrement la compagnie aérienne. La compagnie aérienne, par ailleurs florissante, a subi une perte équivalente à 3,1 milliards d’euros entre avril et septembre. C’est la première perte semestrielle d’Emirates en plus de 30 ans.
En réponse à cette nouvelle perte record, la compagnie aérienne a procédé à de nombreux licenciements. Elle aurait licencié près d’un employé sur quatre.
Fin septembre, le nombre d’employés était de 81 000, soit 24 % de moins qu’au début de l’exercice en cours. Des milliers de pilotes et d’hôtesses de l’air ont ainsi perdu leur emploi. La compagnie aérienne emploie également des manutentionnaires d’avions et des agents de voyage. Plusieurs d’entre aux auraient également été licenciés.
Alors qu’il y a certaines spéculations, la compagnie aérienne n’a pas divulgué le nombre d’employés qui ont été licenciés.
Emirates comptent sur l’aide de l’État
Après la première perte semestrielle depuis des décennies, la compagnie aérienne arabe espère une aide d’État. En raison de la pandémie, les recettes de la compagnie aérienne ont chuté de 95 % et les ventes ont chuté de 75 %.
Afin de soutenir Emirates, le gouvernement a annoncé qu’il offrirait un second paquet d’aides d’État à la compagnie aérienne. Au cours du premier semestre, la compagnie aérienne avait reçu l’équivalent de 1,6 milliard d’euros d’aide gouvernementale de la part de Dubaï.
Bien que la compagnie aérienne desserve à nouveau de nombreuses destinations, la demande reste très faible. Par conséquent, non seulement la compagnie aérienne a été contrainte de licencier des employés, mais elle a également demandé à ses pilotes un an de congé sans solde.
« Nous pouvons confirmer que nous avons offert à certains de nos pilotes un congé sans solde de douze mois, avec la possibilité d’un rappel anticipé en service, en fonction de la rapidité de la reprise de la demande et de nos besoins opérationnels. Pendant le congé sans solde, l’entreprise continuera à fournir un logement, des soins médicaux et d’autres prestations », a mentionné un porte-parole d’Emirates à la presse.
Le licenciement des employés d’Emirates en bref
Emirates n’est pas épargnée par les conséquences de la crise sanitaire. La compagnie aérienne doit donc s’adapter aux circonstances difficiles et se passer d’un employé sur quatre. Cela concerne les pilotes, les agents de bord, les agents de voyage et les manutentionnaires d’avions. Il est à espérer que la reprise des vols intercontinentaux reprendra avec l’arrivée imminente du vaccin.
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