Alors que l’Union européenne a récemment contraint les compagnies aériennes européennes à rembourser les passagers dont le vol aurait été annulé, ces dernières sont maintenant confrontées à une somme de neuf milliards d’euros pour le remboursement des billets d’avion.
Les compagnies aériennes en Europe doivent maintenant réunir un total de neuf milliards d’euros pour rembourser les passagers.
Toutefois, l’Association internationale du transport aérien (IATA) demande un délai supplémentaire pour les remboursements, car si les compagnies aériennes doivent respecter les délais légaux d’une semaine, elles pourraient être confrontées à l’insolvabilité.
Le temps presse
Les compagnies aériennes ont dû faire face à une baisse drastique du nombre de passagers au cours des derniers mois. Par conséquent, plusieurs compagnies aériennes ont dû supprimer de nombreux emplois ou demander des aides d’État.
Les compagnies aériennes ont donc de plus en plus de mal à faire face aux frais de remboursement encourus dans les sept jours prévus par la loi.
Afin d’aider les compagnies aériennes, l’IATA demande un délai supplémentaire pour les remboursements, car la valeur des remboursements est d’environ 9 milliards d’euros.
Permettre aux compagnies aériennes de ne pas rembourser les billets d’avion en l’espace de sept jours pourrait éviter de nouvelles faillites.
« Si l’obligation de remboursement demeure dans les sept jours, nous assisterons à de nombreuses faillites », a exprimé le directeur européen de l’IATA, Rafael Schvartzmann.
Selon lui, un délai d’un mois serait plus approprié. Toutefois, l’objectif premier de l’IATA serait d’encourager un plus grand nombre de passagers à choisir un crédit plutôt qu’un remboursement.
Les coûts de remboursement des compagnies aériennes européennes en bref
L’industrie aéronautique est l’un des secteurs les plus touchés par la crise. Bien entendu, tout paiement supplémentaire est préjudiciable et ne signifie rien de bon pour les compagnies aériennes. Toutefois, si l’on veut conserver la confiance et donc la fidélité des clients pendant la période qui suit la crise, il est nécessaire de s’appuyer sur le volontariat plutôt que sur la coercition. Nous espérons que les compagnies aériennes européennes pourront supporter les coûts !
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