Sept individus auraient été arrêtés à Paris-Charles de Gaulle pour avoir vendu de faux certificats négatifs à des voyageurs s’envolant pour des destinations internationales.
Le trafic de faux certificats négatifs semble être une pratique de plus en plus populaire. Après que la Grande-Bretagne ait annoncé avoir découvert qu’un marché noir de certificats négatifs aurait été démantelé, c’est maintenant au tour de la France. Un trafic de faux certificats de tests négatifs aurait été démantelé à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle et sept personnes auraient été placées en garde à vue, tel que l’a mentionné France Info.
Sept individus arrêtés à Paris-Charles de Gaulle
Afin de pouvoir franchir les frontières de certains pays – qu’ils soient en Europe ou à l’international -, il n’est pas rare que les gouvernements demandent maintenant de présenter les résultats négatifs d’un test PCR. Il s’agit d’une mesure gagnant en popularité, car celle-ci permet d’éviter les quatorzaines obligatoires et, par conséquent, participer à la relance de l’industrie touristique.
Bien entendu, avec la deuxième vague qui frappe la France à l’heure actuelle, les laboratoires sont à nouveau débordés. Il peut donc parfois être problématique d’obtenir un rendez-vous 72 heures avant un départ pour réaliser un test PCR. Mais qui dit problème, dit solution.
Ce problème aurait été perçu comme une véritable petite mine d’or pour certains contrebandiers. Sept individus ont été arrêtés à Paris-Charles de Gaulle pour avoir vendu à des voyageurs de faux certificats négatifs afin que ceux-ci puissent s’envoler en dehors du pays. Faits sur place, ces certificats étaient vendus entre 150 et 300 euros.
Les faussaires présumés, six hommes et une femme âgés de 29 à 52 ans, sont ainsi « poursuivis des chefs de faux, usage de faux et complicité d’escroquerie », comme l’aurait mentionné le parquet de Bobigny à l’AFP.
Une enquête préalable
Une enquête préalable aurait permis de découvrir plus de 200 faux certificats négatifs dans les téléphones portables de ces personnes interpellées.
Les investigations, menées depuis fin septembre par la police aux frontières, avaient démarré « suite à la découverte d’un passager s’étant enregistré sur un vol à destination d’Addis-Abeba (Ethiopie) avec une fausse attestation de non-contamination par le virus », a continué le parquet de Bobigny.
Également en Grande-Bretagne
La France n’est pas le seul pays dans lequel une situation du genre a été repérée. Récemment, la Grande-Bretagne a également été le théâtre d’un trafic de faux certificats négatifs.
En effet, certains artisans de la ville de Bradford se sont spécialisés dans ce même type de commerce et ont vendu de faux certificats pour les voyageurs à 150 livres, soit 165 euros.
D’ailleurs, il y aurait même eu des agences de voyage privées ainsi que des entreprises entières qui auraient offert de tels services à leurs clients.
Les faux certificats de tests négatifs à Paris-Charles de Gaulle en bref
Après la Grande-Bretagne, Paris-Charles de Gaulle est devenu le théâtre d’un trafic de faux certificats de tests négatifs. Ceci n’est malheureusement pas particulièrement surprenant, puisque l’obligation de présenter les résultats négatifs de tests PCR est une mesure de plus en plus courante dans les aéroports, et ce malgré le fait que la majorité des laboratoires en région parisienne soient débordés. Il est à espérer que d’autres opérations du genre ne verront pas le jour, car ceux-ci mettent à risque la santé de nombreuses populations.
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