Afin de freiner le tourisme de masse dans la ville, Amsterdam fixe une limite de 20 millions de nuitées touristiques par an.
Alors que l’industrie touristique locale d’Amsterdam commençait tout juste à se régénérer après de longs mois difficiles, un autre revers cuisant s’ensuit. Amsterdam vient d’annoncer fixer une limite annuelle pour les nuitées touristiques dans la ville afin de freiner l’augmentation du tourisme de masse.
Limite supérieure à l’insistance des résidents
Amsterdam n’a pas été épargnée par les conséquences de la crise sanitaire ; les recettes du secteur touristique sont en baisse depuis plusieurs mois. Bien que les entreprises touristiques locales commencent tout juste à connaître un nouvel essor grâce à la levée de certaines restrictions, la ville vient de décider d’un plan qui risque de freiner le tourisme et annonce fixer une limite de nuitées touristiques annuelle.
En raison de la forte augmentation du tourisme de masse à Amsterdam ces dernières années, les résidents ont déjà appelé la ville à plusieurs reprises à prendre des mesures pour éviter la dégradation de la situation. Ainsi, faisant suite aux demandes des citoyens, Amsterdam vient d’annoncer qu’une limite de nuitées touristiques annuelle serait imposée. Alors que les résidants demandaient que le seuil soit établi à douze millions de nuitées par an, celui-ci sera établi à 20 millions.
Si cette valeur est dépassée, la ville interviendra et pourrait, par exemple, augmenter la taxe de séjour ou restreindre la location privée via certains canaux, comme Airbnb. Par ailleurs, la ville d’Amsterdam prévoit d’autres mesures pour limiter le tourisme de masse. Des plans ont notamment été annoncés pour limiter le nombre de visites guidées dans la vieille ville.
Les mesures prises par Amsterdam pour limiter le tourisme, en bref
Jusqu’à présent, aucune date officielle pour l’introduction de la limite de nuitées touristiques à Amsterdam n’a été fixée. L’industrie hôtelière locale peut toutefois déjà s’attendre à une diminution d’environ 10 % du nombre de nuitées par an si cette limite est vraiment introduite, ce qui pourrait s’avérer plutôt amer pour certains acteurs du secteur touristique suite aux mois difficiles qui viennent de s’écouler.