Lors de son atterrissage à Paris en provenance du Tchad jeudi, un Boeing 787-9 d’Air France a été fouillé après que le pilote a reçu une alerte à la bombe pendant le vol.
Le 3 juin dernier, un avion d’Air France en provenance de N’Djamena, au Tchad, a été isolé à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle le 3 juin dernier en raison de la suspicion de la présence d’un engin explosif à bord, comme l’ont rapporté plusieurs médias.
Fausse alerte
Lors du vol AF865 d’Air France entre N’Djamena et Paris, les pilote de l’avion assurant la liaison ont été informés d’une alerte à la bombe. Alors que l’avion avait déjà décollé, ils ont reçu un appel mentionnant qu’il y avait une bombe dans l’avion et qu’ils devaient se poser en Algérie.
En réponse à cette menace, les forces militaires françaises ont fait décoller un avion de chasse pour escorter l’avion jusqu’à Paris. Le Boeing d’Air France a ainsi été intercepté en plein vol à l’ouest de Lyon par un avion de chasse ayant décollé de la base de Saint-Dizier. Escorté, l’avion a pu atterrir à Paris-Charles de Gaulle « en point bombe, un lieu spécial de l’aéroport pour ce genre d’événement », comme le rapporte Le Parisien.
À la demande du Premier ministre, la cellule interministérielle de crise a été brièvement ouverte, mais suite à l’atterrissage de l’avion, au débarquement des passagers et à la fouille qui s’en est suivie, tous les doutes ont été levés en fin de journée.
« Aucun engin explosif n’a été trouvé à bord de l’avion », a déclaré Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, sur son compte Twitter. Le GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie qui s’était déplacée suite à l’alerte, est ainsi reparti.
La fausse alerte à la bombe, en bref
Tout est bien qui finit bien. Alors qu’un avion de la compagnie Air France parti du Tchad a été isolé après son atterrissage en raison d’une suspicion de présence à bord d’un engin explosif, les doutes ont finalement été levés après une fouille ayant révélé qu’aucune bombe ne se trouvait à bord.