Les frontières de nombreux pays ont ouvert le 15 juin dernier. Lorsque j’ai appris la nouvelle, je ne pouvais plus rester en place. J’ai ouvert mon ordinateur et réservé un hôtel… en Italie.
L’Italie a ouvert ses frontières le 4 juin dernier et l’avertissement aux voyageurs pour la plupart des pays européens a été levé le 15 juin. Plus rien ne s’opposait donc à ce que je parte en vacances dans l’un de mes endroits préférés, le Sud-Tyrol.
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Comment était mon séjour à l’hôtel ?
J’ai quitté mon domicile le 19 juin dernier. Après sept heures sur la route, nous sommes enfin arrivés à l’hôtel Hofbrunn, l’hôtel où nous allions séjourner pour les sept prochaines nuits.
L’enregistrement : en douceur et sans contacts inutiles
Directement à l’entrée, j’ai remarqué un distributeur de désinfectant dans le hall. Comme elle n’est pas trop grande, j’ai également remarqué la protection en plexiglas à la réception.
L’enregistrement s’est déroulé sans problème, je n’ai pas eu à toucher à quoi que ce soit ni à m’approcher trop près des autres personnes. On nous a informés des informations sur le bon comportement dans l’hôtel ainsi que sur les règles d’hygiène en vigueur.
L’espace spa : sauna fermé
Avant d’arriver, je m’étais déjà renseigné sur les restrictions en vigueur dans l’hôtel. Je n’ai donc pas été surprise que la piscine intérieure ainsi que le pavillon du sauna soient fermés. Mais comme il faisait environ 30 degrés dehors, ça ne m’a pas vraiment dérangé.
Ce qui était important, c’était que le magnifique espace extérieur avec bain à remous, piscine à débordement et bassin Kneipp soit ouvert. Comme la piscine intérieure était fermée, la piscine était chauffée à 27 degrés, ce que j’ai trouvé particulièrement agréable.
Nous avons également pu nous asseoir sur les canapés. Je ne peux pas vous dire s’ils étaient nettoyés tous les soirs, mais tout semblait très propre.
La salle à manger : buffet et port du masque
Le port du masque n’était pas obligatoire dans l’hôtel, mais il fallait en porter un au buffet. Chaque matin et chaque soir, je devais porter un masque, car il y avait un buffet au petit déjeuner et un buffet de salades avant les autres plats du soir.
Près du buffet, il y avait un distributeur de désinfectant ainsi que des masques et des gants jetables à disposition.
Comme l’hôtel n’était pas trop occupé et qu’il y avait toujours une fenêtre de deux heures pour manger, il était rare que la salle était pleine. La plupart du temps, on était au maximum avec deux ou trois autres personnes.
En général, toutes les chaises du restaurant et de la terrasse étaient placées à au moins un mètre l’une de l’autre, conformément aux règles de distanciation sociale en vigueur en Italie.
Les employés ont également porté un masque pendant toute la procédure de service et ont essayé de respecter la distanciation sociale, mais sans paraître désagréables ou tendus.
L’ambiance : aucune peur dans l’air
Bien que l’on puisse imaginer que la distanciation sociale ainsi que le port du masque puissent nuire à l’ambiance dans l’hôtel, ce n’était absolument pas le cas.
Les propriétaires eux-mêmes ont également fait beaucoup pour conserver une bonne ambiance dans l’hôtel. Ainsi, ils m’ont donné, ainsi qu’à d’autres invités, un aperçu complet de la vie dans le Sud-Tyrol au cours des derniers mois et m’ont fait part de leurs impressions sur la pandémie.
Malgré les restrictions, les propriétaires n’ont pas voulu se passer des échanges avec les clients. Une randonnée dans les Alpes a d’ailleurs été menée par le propriétaire de l’hôtel.
Propreté : nettoyage quotidien des chambres
Un point qui n’est pas totalement hors de propos est certainement aussi la propreté dans l’hôtel. Après tout, à quoi servent les distributeurs de désinfectant s’il n’y a pas de nettoyage ? Dans l’ensemble, j’ai été extrêmement satisfaite de la propreté de l’hôtel. Ainsi, les chambres étaient nettoyées quotidiennement par deux femmes de ménage et les serviettes étaient changées quotidiennement.
Mais ce qui est particulièrement important, c’est qu’à l’arrivée dans la chambre, tout était en parfait état et semblait bien nettoyé. Les autres zones de l’hôtel, comme les toilettes publiques ou la salle à manger, étaient également très propres.
Comment étaient les activités ?
Il était hors de question que je me rende en Italie et que je ne fasse pas de randonnée. À mon plus grand bonheur, j’ai appris une fois sur place que la plupart des petits restaurants de montagne étaient déjà ouverts. Pendant quatre jours de randonnée, nous n’en avons croisé qu’un seul qui était fermé.
Ce qui est intéressant de noter ici est que tous les restaurants respectaient exactement toutes les réglementations. Ainsi, les mesures de distanciation sociale étaient respectées, les employés portaient des masques et il y avait des distributeurs de désinfectant un peu partout.
J’ai également trouvé particulièrement intéressants les voyages en gondole, au cours desquels nous n’avons rencontré que trois autres personnes au maximum. Pour être honnête, je ne sais pas si le port du masque était obligatoire ou non, mais nous l’avons tous porté sans qu’on nous le demande, même si la gondole était relativement vide.
Comment était la situation au Sud-Tyrol ?
Pendant nos vacances au Sud-Tyrol, nous n’avons pas seulement fait de la randonnée, mais nous avons aussi visité des villes comme Meran ou Kaltern. Elles étaient complètement vides.
J’étais intéressé par l’évaluation générale de la situation et sur leurs expériences des derniers mois. On ne ressent plus du tout la crainte du virus. Les habitants sont principalement effrayés par des dommages économiques et l’inflation.
La nourriture est entre autres devenue extrêmement chère. Qui plus est, toutes les entreprises touristiques constatent bien sûr l’absence de touristes, même si le tourisme redémarre lentement depuis le 21 juin.
Mon voyage au Sud-Tyrol en bref
Malgré toutes les restrictions, j’ai vraiment pu apprécier mes vacances. J’ai adoré mon séjour à l’hôtel, et ce malgré les quelques restrictions. Bien sûr, le port du masque n’est pas agréable ; personne n’aime faire ça. Cependant, le port du masque fait partie de mon quotidien, alors il n’y avait rien de bien ébranlant de ce côté-là.