Ces derniers temps, les mauvaises nouvelles ne cessent de pleuvoir. C’est difficile d’être optimiste lorsque tout ce que l’on voit sur les réseaux sociaux se rattache à la pandémie. Afin de s’entraider dans ces temps sombres et de se faire comprendre que nous ne sommes pas seuls à vivre des moments difficiles, nous avons décidé de partager vos récits de voyage et de confinement.

Après avoir publié mon histoire alors que j’ai été contrainte de revenir au Canada, c’est au tour de Zoltan de nous raconter son histoire en Inde et comment il a pu en partir.

Aimeriez-vous nous partager un récit de voyage pendant la pandémie ou ce à quoi votre quotidien en confinement ressemble ? Si oui, n’hésitez pas à nous contacter par email à [email protected]. Nous adorerions entendre vos histoires !

BUD – DEL – FRA

J’avais réservé un vol LOT en Premium Economy de Budapest à Delhi le 3 mars et un vol retour de Delhi à Francfort le 19 mars.

Quand j’ai pris l’avion de Budapest, on ne parlait toujours pas du coronavirus en Hongrie. Le sujet semblait encore lointain.

Arrivés à Delhi, certains citoyens et voyageurs de pays comme la Chine et l’Italie devaient subir un bilan de santé. Il y avait plusieurs grands panneaux à Delhi avec des informations sur les pays à partir desquels l’entrée n’était possible qu’avec un tampon du contrôle sanitaire.

La Hongrie et la Pologne n’étaient pas sur ces planches et, comme j’ai pris l’avion en tant que citoyen hongrois de Budapest via Varsovie, j’ai pu entrer sans problème.

Arrivée à l’hôtel : où se trouve le tampon du contrôle sanitaire ?

Ma première destination était Faridabad. En arrivant à l’hôtel, on m’a demandé où était le tampon du bilan de santé prétendument manquant sur ma carte d’embarquement.

Inde

J’ai précisé qu’en raison des informations fournies à l’aéroport, je n’avais pas besoin du tampon en question. Ce n’est qu’après que le réceptionniste se soit informé par téléphone et que je lui ai prouvé mon itinéraire en lui présentant mes cartes d’embarquement et mon passeport hongrois que j’ai pu m’enregistrer pour deux nuits.

Ensuite, j’ai pris l’avion pour Ahmedabad, où j’ai pu passer trois nuits sans aucun problème. De là, j’ai continué jusqu’à Vadodara, où je me suis enregistré au Grand Mercure Surya Palace Hotel.

À l’hôtel, tout s’est déroulé sans problème, sauf le buffet du petit déjeuner. Il n’y avait pratiquement pas de choix ; le deux tiers du buffet était vide.

Lorsque j’ai demandé la raison, j’ai obtenu une réponse simple : « Nous n’avons pratiquement pas de clients, donc l’offre de nourriture et de boissons est très limitée. »

Cessation des opérations de LOT

Lorsque LOT a finalement cessé ses opérations de vol, j’étais à l’hôtel Radisson Blu à Pune, Kharadi.

J’ai immédiatement contacté le consulat hongrois à Mumbai et l’ambassade de Hongrie à Delhi. De l’ambassade de Hongrie, je n’ai reçu que le message suivant :

« … Nous recommandons de quitter le pays le plus tôt possible, car cette possibilité est incertaine plus tard. Les voyages ou les séjours à l’étranger sont une responsabilité et une décision individuelles. »

J’étais donc seul. L’ambassade ne me serait d’aucune aide.

Comme prévu, je suis rentré à Delhi le jour même. J’ai été chanceux, car j’ai par la suite appris que je n’aurais pas pu quitter l’État si j’étais parti le lendemain. Le nombre de personnes infectées avaient décuplé en un jour.

Abandonné par Expedia

En arrivant à Delhi, un ami indien m’a accompagné à l’hôtel Park Inn. En arrivant à l’hôtel, le personnel a appelé LOT India pour moi. Cependant, comme j’avais acheté mon billet chez Expedia, je devais les appeler aussi.

Inde

Expedia India ne pouvait toutefois rien faire avec ma réservation parce que j’avais acheté mon billet chez Expedia Germany. J’ai donc été directement transféré à Expedia Germany, mais après une courte annonce automatique, la connexion a été interrompue.

En ligne, il n’était plus possible de changer un billet d’avion.

Sortie de Delhi via AUH grâce à Alitalia

J’ai été sauvé grâce à ma carte Freccia Alata Plus d’Alitalia. Avec mes miles, j’ai pu acheter un billet prime en classe affaires pour 90 000 miles et 17,13 euros de Delhi à Francfort via Abu Dhabi.

C’est un nombre relativement important de miles (normalement, un aller-retour en Inde sur Alitalia en classe affaires ne coûte que 80 000 miles et un peu plus de 300 euros en supplément), mais après avoir vu à la télévision à quoi ressemblait le confinement à Dwarla, la banlieue de Delhi, je savais que je DEVAIS quitter le pays à tout prix.

J’ai également pensé qu’Alitalia ne survivrait pas à cette crise (la compagnie aérienne a maintenant été nationalisée), donc je me fichais du nombre de miles que ce billet coûterait.

En montant à bord, j’ai appris combien de milliers d’euros la plupart des gens avaient dépensé pour obtenir un aller-simple.

Ouch. Je sais aujourd’hui que j’ai été très chanceux.


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Auteur

Il fut un temps où Max était plus souvent assis dans un avion que dans le tram, alors il a décidé de commencer à écrire pour expliquer à tous comment gagner des miles pour voyager sans se ruiner.

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